Problème de paie ~ Maréchaussée de Blois ~

Boulebill entra dans le bureau de la Maréchaussée. À cette heure de la matinée, la salle était déserte, éclairée uniquement par la lumière du soleil matinal qui y pénétrait librement par les nombreuses fenêtres dont elle était pourvue. Une souris téméraire parcourait la pièce à la recherche de miettes de nourriture laissées là par des sous-officiers et officiers de la Maréchaussée peu respectueux des règles en vigueur dans leur établissement...

Boulebill s'approcha d'un large bureau où était assis un homme occupé a écrire.

- C'est pourquoi ? fit l'homme sans même lever les yeux.

- Je suis Boulebill de la bonne ville de Blois, j'ai travaillé pour la Maréchaussée hier, mais je n'ai point reçu salaire pour ma peine. Voici le document prouvant mon embauche et par là même que je ne fus pas payé.

Avec douceur Boulebill présenta le document.

bonjour messire

ceci me semble etrange mais j'en informe le prevot qui se fera un plaisir de vous renseigner

Messire, ne vous inquietez pas

Votre salaire sera versé dans la journée....

J'ai moi meme eu le meme " soucis" que vous, mais en debut d apres midi, j'avais l'agréable surprise d etre payé

Boulebill fut agréablement surpris lorsque de nombreuse personnes vinrent s'occuper de lui. Poliment, le jeune Boulebill répondit à chacun;

Le premier intervenant fut un homme, Boulebill le salua par une révérence;
- Merci Messire, cela est fort aimable de votre part de bien vouloir vous renseigner.

Puis se tournant dans la direction d'une second intervenant, Boulebille fit un profond salut;
- Merci Messire, je vous direz cet après-midi, si le salaire fut versé ou non.

Enfin, il fit une nouvelle réverence dans la direction d'une troisième intervenante;
- Je suis heureux de connaitre la cause qui a engendré, sans doute, ce retard sur la paie. Je vous direz en fin de journée si j'ai bien reçu mon salaire ma Dame.

Boulebill fit un large sourir à l'homme qui se trouvait derrière la table, toujours entrain d'écrire.
- Je vous remerci Messire, je vous souhaite une bonne journée.

L'homme, sans lever les yeux, fit cependant l'effort de répondre aimablement;
- Aurevoir.

Boulebill prit la direction de la porte, comptant revenir en debut de soirée, pour donner l'évolution de sa situation, aux personnes qui l'avaient aidé.

Tous les salaires ont été versés ce matin vers 8h15 par moi-même.
Cela devrait rentrer dans votre besace messire, n'ayez crainte.

Si néanmoins vous n'avez toujours rien, contactez-moi.

[HRP] Peut-être est-ce un bug quelconque [/HRP]

Boulebill s'en fut chez lui, bien certain d'y trouver son salaire, mais il n'y trouva rien... Il retourna donc, d'un pas décidé, au bureau de la Maréchaussée. Un homme était présent, l'allure général, sa prestence, laissa à penser qu’il devait avoir de haute fonction au sein du Château Duccal. C’est pourquoi, Boulebill s’apliqua a soigner sa révérence pour saluer cette personne.

L’homme s’adressa à lui en ces termes :
- Tous les salaires ont été versés ce matin vers 8h15 par moi-même. Cela devrait rentrer dans votre besace messire, n'ayez crainte. Si néanmoins vous n'avez toujours rien, contactez-moi.

Boulebill fit un large sourire, puis répondi poliment :
- Justement, Messire l’Officier, je revient de ma demeure, et il n’y a point de salaire qui m’y attendait… Je suis navré d’être pour vous un problème…

Boulebill ne savait comment finir sa phrase, il ne voulait pas importuner les « grands » de ce royaume, mais sa modeste condition ne lui permetait pas de laisser partir de beaux écus sonnant et trébuchant de sa misérable besace.

Boulebill écouta attentivement les paroles de l'officier. Soudain il comprit, ils nageaient en plein quiproquo !

- Messire, je viens de comprendre ce qui vient de se passer. Je ne suis pas Sergent de la Maréchaussée, ce n'est pas le Prévôt des Maréchaux qui m'a fait prendre cette garde. Mais une offre Municipale ! J'ai donc pas été dans un groupe !

Boulebill salua fort courtoisement l'officier.

- Merci, messire, vos ordres ont été suivi. La Mairie vient de me contacter pour qu'on arrange cette affaire. Je vous remerci infiniment. Belle journée à vous Messire.

Citation :

Expéditeur : Ninouchka
Date d'envoi : 2009-10-06 22:12:06

Bonsoir Messire,

Il m'a été rapporté que vous n'aviez pas été payé pour votre travail de cette nuit.

Le Prévôt, Messire Oargarock, m'a demandé de m'occuper de votre salaire.

Je vous propose, comme vous êtes producteur de maïs, de vendre à la mairie 10 sacs de maïs à 5 écus pièce lors de votre prochaine récolte.

Cela vous fera un gain de 1,60 écus par sac et donc au total, 16 écus. Le salaire de maréchal étant de 15 écus, je crois que notre arrangement ne sera pas mauvais.

Dites-moi, si vous le voulez bien, ce que vous en pensez et à quelle date vous aurez une récolte.

Avec mes sentiments dévoués

Ninouchka
maire de Blois