Un retour en Orléans (amb. du LD)

Sagaben avait cravaché, éperonné, talonné. Le voyage était long. Il traversa sans problème les frontières de l'Orléans. Il continua rapidement vers la ville-même d'Orléans. La ville n'avait que peu changé. Il se dirigea vers les ambassades. Il en connaissait le chemin pour y être venu maintes et maintes fois par le passé. Il se présenta aux entrées. Il y trouva un garde. Du haut de son cheval, noir de jais, il s'adressa à lui.

Oh là! Bien le bonjour, soldat. Peux-tu aller annoncer Bastien d'Amilly, arrivé du Lyonnais-Dauphiné, à qui de droit?

Le garde fut d'abord interloqué sur sa façon de donner ses ordres, mais acquiesca ensuite de la tête et tourna les talons.

Arfast était de retour en Orléans depuis peu, ayant pris quelques temps pour retrouver sa patrie avant de retourner en ambassade au Lyonnais-Dauphiné, puisque son homologue, le Sieur Kederick était très occupé, il se promenait dans la rue des ambassades lorsqu'il entendit une voix familière parler à un garde. Il se dirigea dans cette direction. Quelle ne fut pas sa surprise de revoir son ami, ancien gouverneur du Dauphiné.

- Messire Sagaben ! Quelle joie de vous revoir ! Il y a longtemps que nous nous sommes vu ! Que faites-vous à Orléans ? Affaires ?

Le regard de l'Orléanais tomba sur une lettre qui sortait de la poche du Sieur.

- Mon dieu ! Seriez-vous de nouveau ambassadeur en Orléanais ? Se sera un plaisir de travailler de nouveau avec vous. Mais nous devons attendre Damejustine puisque je n'ai pas la compétence pour vous donner vos clés. Je vous souhaite la bienvenue à nouveau. Vous devez sûrement remettre votre lettre de créances aux autorités orléanaises ?

Sagaben attendait du haut de son cheval quand il entendit une voix qui lui disait quelque chose.

- Messire Sagaben ! Quelle joie de vous revoir ! Il y a longtemps que nous nous sommes vu ! Que faites-vous à Orléans ? Affaires ?

Sagaben sourit. Il descendit de son cheval pour étreindre son ancien collègue.

Mon très cher Arfast! Le temps et les malheurs vous ont donc épargné! Quelle joie de revoir une tête connue.

Mon dieu ! Seriez-vous de nouveau ambassadeur en Orléanais ? Se sera un plaisir de travailler de nouveau avec vous. Mais nous devons attendre Damejustine puisque je n'ai pas la compétence pour vous donner vos clés. Je vous souhaite la bienvenue à nouveau. Vous devez sûrement remettre votre lettre de créances aux autorités orléanaises ?

Sagaben fouilla dans sa poche et en sortit un trousseau. Il tendit une clef à Arfast.

Si vous n'avez pas changé les serrures, il semble que j'ai toujours la clef... A vérifier. Je viens en effet d'être renommé à cette ambassade. Je dois présenter mes créances à qui de droit.

Sagaben désigna de la tête une sacoche de cuir contenant quelques documents.

Damejustine... Ce nom ne m'est pas inconnu. S'agit-il du nouveau chambellan?

Bonjour cher ami

reposez vous donc un petit peu. Je suis le nouveau vice Chambellan et je transmettrai à Dame justine les informations que vous me remettrez. Donc que peux-t-on faire pour vous?

jerombath

Vice Chambellan

Sagaben vit arriver un personnage qui s'adressa à lui. Il descendit de son cheval pour le saluer.

Je suis enchanté excellence. Je me nomme Bastien d'Amilly, récemment et à nouveau attaché à votre duché en tant qu'ambassadeur du Lyonnais-Dauphiné.

Sagaben réfléchit un moment.

Ce que vous pouvez faire... Peut-être me dire si rien n'a changé dans la disposition du château et donc si je peux reprendre possession de mon bureau. Je vous remettrai également mes lettres de créance. Enfin, vous pouvez, si ce n'est pas abuser, avertir de ma présence votre duchesse, Sa Grasce Isadam.

Il ya eu modification dans les postes aux chateaux la duchesse n'est plus ISADAM mais voici la liste.

Citation :: Gouverneur : Valeria053
Commissaire au commerce : Mikeandeol
Bailli : SerieA
Commissaire aux mines : Casim
Prevot des marréchaux : Johandumoulin
Connétable : Idric
Juge : Ottobismark
Procureur : Jowy92
Porte parole : P27kw
Gardien du peuple : Tristana
Secrétaire au Haut Conseil : Lexhor
Vise chambellan : Jerombath

Vous pouvez prendre possession de votre bureau et j'ai déjà contacté Valeria 053 de votre venue.

Amicalement jerombath

Vice chambellan

Lexhor qui passait par les ambassades, une fois n'est pas coutume, entendit le Vice chambellan discuter avec une personne qui devait à coup sûr être un ambassadeur. Une scène des plus banale en ces lieux. Ce quiattira son attention furent les paroles prononcées par le Vice Chambellan.

Lexhor manqua de s'étouffer...Isadam ne serait plus Duchesse...Quelle méprise...

Houla messire...Comme vous y aller...Destituer notre Duchesse en plein règne...
Isadam est notre Duchesse et le restera jusqu'à sa démission. Valeria053 est notre gouverneur, nuance...Ce n'est pas la même chose.

Si votre invité souhaite voir sa grâce Isadam de Valbois, il suffit de la faire prévenir. Faites attention s'il vous plait...

Je suis confus, je me suis emmeller les pinceaux et vous prie e m'excuser. Je préviens donc la duchesse Isadam.

Amicalement Jerombath

Sagaben écouta l'intervention d'une personne extérieure, qu'il ne connaissait pas.

Je vous remercie de cette précision messire... Ayant déjà exercé en Orléans, j'avais lu entre les lignes.

Sagaben sourit en se rappelant ses propres confusions dans les institutions orléannaises.

Lexhor regarda alors Jerombath.

Ne vous en fait pas, cela arrive. Vous le saurez pour la prochaine fois.

Il regarda alors le supposé ambassadeur. Ce n'était pas son fort l'ambassade...

Enchanté messire. Pardonnez moi cette intrusion. En temps normal je serais resté discret. Mais je me devais d'intervenir auprès de mon collègue.

Je me présente, je sui Lexhor D'Amahir, Conseiller Ducal. Ravis de vous rencontrer!

Un cavalier qui arrive dans la cour, une femme qui saute du cheval, sa cape volant derrière elle. Elle tend les rênes à un page et rabat le capuchon de sa cape.

Après avoir salué les quelques personnes présentes, elle pénètre dans le grand hall avec un sourire aux lèvres. Quel plaisir d'à nouveau voir l'ambassade habitée !

Un Lex' ... Un Lex' ?! Qu'est-ce qu'il fout à l'ambassade lui ?!
Elle s'approche et, devant son regard interloqué, un page vient lui conter la précédente histoire.
Rester calme, rester calme ... Tout le monde fait des erreurs comme ça au début.
Justine s'approcha alors du groupe.

Vos Excellences, Lexhor.

Elle les salue d'un sourire puis continue.

Sieur Sagaben m'a-t-on dit, bienvenue en ces lieux ! Cela doit faire longtemps que vous êtes ici, veuillez m'excuser de ma présence si tardive mais, voyez-vous, je sors de chez les moines et il m'a fallu remettre nombre chose en ordre.

Sieur Arfast, je suis fort aise de voir que vous êtes toujours présent pour accueillir votre homologue !

Sieur Jerombath, je suppose que ce n'était qu'une simple distraction que celle de destituer notre Duchesse. J'espère juste que vous ne ferez plus de pareilles erreurs, surtout à votre poste qui est de représenter le duché d'Orléans auprès des autres provinces de Sa Majesté et auprès des pays étrangers. Sinon, bienvenue à l'ambassade !

Lexhor, merci d'être intervenu et d'avoir rétabli la vérité.

Le chambellan sourit ... Non didjou ! Sagaben ... ça lui disait quelque chose, même en dehors des ambassades ...

Enfin, remettons-nous de ses émotions autour de quoi se restaurer ! La route du être fort longue pour notre invité !

Lexhor vit arriver une ténébreuse cavalière. A l'aise à cheval, une classe naturelle émanait de cette jeune personne. tant d'indices, c'était l'évidence. En ce lieu qu'est l'ambassade, ce ne pouvait être que Justine...

Lexhor lui sourit lorsqu'elle arriva, sans même être essouflée. Elle s'empressa de règler les formalités d'usage auprès de l'ambassadeur récement arrivé.

Il la regarda et s'inclina devant elle.

Il n'y a pas de quoi Justine. C'est bien normal. A vrai dire si je suis venu en ces lieux, à l'origine, c'était pour tenter de trouver ta délicieuse compagnie...C'est maintenant chose faite, mais je vois bien que le travail t'appel et il m'est inconcevable de te déranger dans ta tâche...

L'intervenant se présenta. Sagaben d'un signe de tête salua cette présentation et répondit.

Enchanté messire. Bastien d'Amilly, envoyé du Lyonnais-Dauphiné dans ce beau duché d'Orléans.

A peine eut-il fini ces quelques mots qu'une dame fit irruption dans les lieux. Une prestance se dégageait d'elle. Encapée, elle intervint dans la conversation, ayant un mot pour chacun. Les choses avançaient et elle savait y faire.

Sagaben, c'est bien ça, Excellence. Je vous remercie. Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venu en ces lieux. N'en voulez pas trop à votre ambassadeur, la diplomatie est chose complexe et une erreur est vite arrivée. Mes débuts sont lointains mais je sais m'en rappeler lorsque les choses n'ont pas trop d'importance.

Sagaben jeta un regard vers Jerombath puis le reposa sur Dame Justine, un sourire aux lèvres. Répondant à l'invitation avec un autre sourire, Sagaben tendit le bras pour laisser passer le chambellan.

Je vous suis, Excellence.

Justine écouta Lexhor avec un sourire quelque peu embêté. Elle qui avait d'abord cru que c'était une blague était bien mal prise maintenant. Il partit et elle le salua.

A une prochaine fois Lexhor alors !

Après cela, elle passa devant Sagaben, n'eut aucune honte à montrer l'ambassade remise à neuf après le passage des Bretons et pénétra dans la grande salle à manger.
Elle héla un page et lui murmura quelques consignes qu'il s'empressa d'exécuter, laissant le petit groupe de diplomates seuls.
La chambellan les invita à s'asseoir avec un sourire et bientôt, nombreux plats furent amenés devant eux.
Un sourire aux lèvres, Justine ne pu s'empêcher de penser à Rosa.

Comment va le Lyonnais-Dauphiné Votre Excellence ?

Arfast suivit attentivement des yeux les événements qui survinrent, tout d'abord messire Jerombath qui par oubli prétendit que Sa Grasce Isadam n'était plus Duchesse, quelle faute ! Heureusement, le Seigneur Lexhor, un honorable conseiller ducal orléanais intervint à temps pour sauver l'honneur de la Duchesse.

Sur ces entrefaites Dame Justine arriva comme le vent sur le dos de son destrier et vint accueillir l'ambassadeur Dauphinois, comme il se devait.

Le Patichon fut ravi que la Chambellan lui adresse un compliment pour être venu accueillir son homologue, il répondit simplement:

- Mais tel est le devoir d'un vieil ami madame, sinon celui d'un ambassadeur.

Quelques paroles furent échangées, puis Dame Justine héla un page qui partit rapidement afin de leur faire préparer une multitude de plats succulents.

La belle dame questionna ensuite l'ancien gouverneur du Dauphiné sur l'état de son duché. C'était la première fois que l'Excellence Arfast prenait un repas diplomatique en compagnie de ses collègues autre que son homologue direct et il en fut fort aise. Il n'avait eu que peu de rapport avec sa supérieure et il était content d'avoir l'occasion de discuter un peu.

- Nous sommes ravi de vous revoir dans vos fonctions Votre Excellence. Mais dites-nous, messire Kederick a-t-il laissé son poste par manque de temps, car j'ai su qu'il était très occupé, ou alors aurait-il eu quelque ennui de santé ? J'espère bien que non !

Sagaben suivit le chambellan. Après avoir parcouru l'un ou l'autre couloir, il arrivèrent dans une grande pièce. C'était la salle à manger. Les trois diplomates prirent place. Les serviteurs s'activèrent, suivant les ordres du chambellan. Sagaben remonta ses manches et appuya ses coudes sur le rebord de la table. D'un coup d'oeil, il vérifia sa sacoche de cuir qu'il avait emporté avec lui.

Répondant à la question du chambellan :

Le Lyonnais se porte fort bien, Excellence. Le climat y est fort bon à cette époque de l'année. Les fruits abondent, les animaux paissent tranquillement. Il y fait bon vivre. Plus prosaïquement, je dois avouer que la prise de Montpellier n'a pas été pour nous rassurer, et que nous avons donc craint d'être la cible de ces brigands.

Il se tourna ensuite vers son homologue, non sans vérifier qu'il pouvait auprès du chambellan.

Je vous remercie, messire Arfast. Je suis moi-même très heureux d'être à nouveau présent en Orléans. Messire de saint-Prigent, a, en effet, été fortement occupé ces derniers temps. Vous n'êtes pas sans savoir qu'il a occupé la haute charge de Procureur du Dauphiné et qu'il a également reçu le nom de "Estampes". Deux charges qui l'ont beaucoup fatigué. Aux dernières nouvelles, il se trouvait dans un monastère pour reprendre quelques forces.

Le Lyonnais se porte fort bien, Excellence. Le climat y est fort bon à cette époque de l'année. Les fruits abondent, les animaux paissent tranquillement. Il y fait bon vivre. Plus prosaïquement, je dois avouer que la prise de Montpellier n'a pas été pour nous rassurer, et que nous avons donc craint d'être la cible de ces brigands.

Il comprit parfaitement la réponse de son homolgue, la prise de Montpellier l'avait lui-même surpris et choqué, encore des hordes de bandits qui mettait à feu le Royaume. Il avait été heureux que le Dauphiné soit épargné.

Arfast fut ravi de voir que son homologue était sincèrement heureux de revenir comme ambassadeur en Orléanais. Quand à sa réponse à propos de messire Kederick il n'en était pas étonné, celui-ci lui avait parlé de ses nouvelles charges et l'Excellence Orléanaise avait convenu que ces deux charges, exercées en même temps était très lourdes, surtout si on devait tenir une ambassade en même temps. Il aurait tout de même le plaisir de voir le Sieur Kederick à son retour à Mercurol, et il appuyait la décision d'Estampe. Un peu de repos ne lui ferait que du bien.

- Vous avez sûrement pris connaissance des clauses du traité que nous avons écrit et fait signer en votre absence excellence ? Nous avions ensemble posé les bases de celui-ci il me semble.

Arfast prit une gorgée de cidre patichon, sa boisson préférée tout en continuant de manger poliment.

Oui, oui, mon cher Arfast, j'en ai pris connaissance. Et si votre mémoire est bonne, c'est moi-même qui ait scellé ce traité en tant que gouverneur, à l'époque.

L'attention de Sagaben fut attiré par l'ouverture d'une porte. Un message rentra dans la salle. Il semblait pressé. Il embrassa la pièce du regard et celui-ci se posa sur Sagaben. Discrètement il vint vers lui par l'arrière et lui glissa un pli dans la main. Sagaben, étonné, regarda le pli. Puis, au Chambellan.

Veuillez m'excuser, Excellence.

Sagaben recula quelque peu son siège puis décacheta le papier. Il le parcourut. Son air devenait grave, un air mélangé de tristesse et de colère se forgeait sur son visage l'espace d'un instant. Il se recontenança et ravança sa chaise pour se replacer convenablement à table.

Ah bien sûr, que suis-je bête. Ma mémoire m'a fait défaut un instant. Vous avez vous-même signé le traité, sûrement un signe puisque nous avions travaillé tous trois à celui-ci.

Un messager entra dans la pièce, assez précipitamment et remit une lettre à l'ambassadeur Dauphinois qui semblait étonné d'une telle missive.

Veuillez m'excuser, Excellence.

Il s'excusa ainsi puis prit du recul et parcourut la missive du regard. Arfast connaissait suffisamment son ami pour percevoir que cette lettre ne contenait pas de nouvelle fort plaisante. Le visage du Sieur fut parcouru d'un pli soucieux sinon empreint de trouble, mais il reprit vite constance et se rassit à la table des convives. L'homologue de Sagaben jeta un regard en direction du Chambellan avant de demander poliment :

- Un problème Votre Excellence Bastien ?

Son comportement avait bien sûr été observé par ses interlocuteurs. Ceux-ci, malgré un effort pour que son trouble fût masqué, le remarquèrent et s'empressèrent de demander des nouvelles. Sagaben ne sut vraiment quoi répondre. Il ne savait pas quel était le degré de secret de la chose. Cela ne pouvait l'être outre mesure.

Je viens d'apprendre l'attaque de certains de nos soldats les plus éminents, de retour de Bretagne, par une armée du Maine.

Sagaben marqua une pose le temps de réaliser ce qu'il venait de dire, lui-même.

Je n'en sais malheureusement pas plus, la dépêche étant fort courte.

Arfast en resta bouche bée. Muet devant cette nouvelle inattendue. Jamais il n'aurait cru pareille chose.

- Qu ... Quoi ?!

Il avait très bien entendu mais il ne parvenait tout simplement pas à comprendre, son cerveau avait bloqué. Puis tout parut se calmer.

- Cette nouvelle est mauvaise. Comment des troupes du Maine ont-elle pu prendre pour cible leur alliés ? À moins que vous n'ayez pas été averti d'une éventuelle application de la Loi Martiale ?

L'ambassadeur orléanais cessa de questionner son homologue. Il ne devait pas en savoir plus et de toute manière, cela relevait de l'État-Major et de la diplomatie du Lyonnais-Dauphiné. Ces soldats devaient être des braves pour être ainsi qualifiés d'éminents, ou alors peut-être étaient-ils nobles ? Quoi qu'il en soit l'Orléanais parla de manière à ce qu'exigeait une telle situation.

- J'espère que ces vaillants soldats n'ont pas à déplorer de pertes dans leur rang. Je prierai pour les blessés. Une attaque si inattendue n'augure rien de bon, pour moi tout du moins. Désirez-vous que notre ambassadeur au Maine interroge également leur diplomate, si cela peut se faire, dit-il en tournant la tête vers Dame Justine qui devait connaître mieux que lui les règles du secret et de l'implication du duché en cette matière.

- Qu'en pensez-vous madame la Chambellan ? C'est également le chemin de nos soldats je crois, n'y-a-t-il pas lieu de craindre pareille situation pour les nôtres ? Ne vaudrait-il pas mieux en avrtir l'État-Major et le Général Bourguignon ?

Sagaben écouta son homologue avec attention. Appuyé contre la table. Il croisa les doigts sous son menton.

Je vous remercie de votre sollicitude et de ses propositions mais je pense que je dois tout d'abord essayer de savoir ce qui s'est réellement passé.

Sagaben se leva, se tint droit devant le chambellan. Claqua doucement des talons et inclina légèrement le buste et la tête.

Excellence, si vous le permettez, je me retire. Merci pour la collation. Transmettez tout mon respect et toute mon amitié à votre duchesse.

Se tournant vers son homologue.

Excellence. A très bientôt, je suppose.

Sagaben tourna les talons et se dirigea vers la sortie, la dépêche à la main. Il prit directement la direction de son bureau.

Je vous remercie de votre sollicitude et de ses propositions mais je pense que je dois tout d'abord essayer de savoir ce qui s'est réellement passé.

- C'est judicieux de votre part Excellence, mieux vaut être bien informé que d'émettre de fausses conjectures.

Puis, son homologue se leva et adressa ces paroles à Dame Justine pour l'informer qu'il se retirait dans ses quartiers.

Excellence, si vous le permettez, je me retire. Merci pour la collation. Transmettez tout mon respect et toute mon amitié à votre duchesse.

Excellence. A très bientôt, je suppose, dit Sagaben à l'intention d'Arfast.

- Oui à bientôt messire d'Amilly.

Ils se serrèrent chaleureusement la main et messire Bastien quitta la pièce en direction de son bureau.

L'ambassadeur orléanais quant à lui termina son assiette, il ne lui restait qu'une bouchée et fit passer le tout avec une gorgée de cidre. Poliment il se leva et dit à sa supérieure:

- Madame la Chambellan, je vous remercie pour cet excellent repas que vous nous avez accordé, j'ai apprécié pouvoir discuter avec vous et mon collègue. En espérant ne pas vous brusquer de mon départ, je vous annonce que je me retire dans mes quartiers. Si vous avez quelques instructions à mon égard n'hésitez pas à me les donner, je serai ravi de servir diplomatiquement notre duché. Je vous souhaite une bonne journée ma dame.

L'Excellence Arfast s'inclina, puis partit d'un bon pas vers son bureau. Quelque part dans l'aile des ambassades, un fauteuil confortable et une réflexion sur les derniers événements l'attendaient.

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