Tour Eliminatoire: Argael contre Sagaben

Nombre de messages : 34 Localisation : Lyon Date d'inscription : 24/05/2009

Dix-sept jouteurs, au nombre de seize devront être ramenés.
Ainsi donc, avant le premier tour, l'un d'entre eux devra chuter.
Quel seront donc les deux permier à s'affronter.
Le sort en a décidé, les dés en sont jetés!

Numéro 7!

7. Argael Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud

Et celui-ci affrontera...

Numéro 11!

11. Bastien d'Amily, dict "Sabagen", Vicomte de Laragne-Montéglin

Deux Lyonnais-Dauphinois, deux anciens gouverneurs, deux vicomtes, un Briançonnais et un Diois s'affronteront pour le tour éliminatoire. L'un deux sera donc écarté dès les éliminatoires tandis que l'autr se verra gratifié d'un point supplémentaire pour la comptabilisation de la Ligue des joutes, conformément à la charte.

Que les jouteurs s'arnachent et se mettent en selle!

Nombre de messages : 34 Localisation : Lyon Date d'inscription : 24/05/2009

Echauffement de la voix finalement... Ce tour-ci, juste deux jouteurs à annoncer et un seul résultat. Au tour suivant, le baron devrait un peu plus se ménager, car il y aura alors non pas 2 jouteurs mais bien 16, autant de chevaux, de familles et de personnes attachées aux différents seigneurs venues pour les acclamer.

Il vint se placer au devant des tribunes s'adressant à tous.

Citation :: Tour éliminatoire

Argael, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud affronte Bastien d'Amily, dict "Sabagen", Vicomte de Laragne-Montéglin

Première lance

Les jouteurs s'élancent sur leur monture dans un galop éfréné.
Leur visée est correcte à tous deux et brisent leur lance avec force sur l'écu adverse.
Mais le Vicomte de Monestier-de-Briançon met tant de force dans son bras qu'il fait choir son adversaire sans lui laisser une chance.
Sagaben se relève toutefois indemne.

Argael de Saint-Giraud remporte la joute par chute!

[Début de matinée - Tente de Laragne - Campement du Lyonnais-Dauphiné]

Assis dans un siège, dans sa tente, le Tempéré se reposait. Les joutes allaient commencer dans l'après-midi.

Mon Seigneur, Mon Seigneur!

François entra comme une trombe dans la tente. Le Tempéré lui jeta un regard désaprobateur.

Vous devez vous préparer, Seigneur, vous combattez incéssamment sous peu!

Laragne sourcilla. Il se tourna vers lui.

Comment ça, incéssamment sous peu? Les joutes ne devaient commencer que cet après-midi!

Le page était embarassé. Il baissa les yeux et poursuivit.

Vous avez été désigné pour un tour préliminaire, Seigneur. Il y avait 17 jouteurs. Un devait être éliminé.

Il soupira et se rassit dans son fauteur. Il attrapa une coupe qui se trouvait sur la table proche.

Eh bien soit. Qui sera mon adversaire?

François baissa à nouveau les yeux. D'une voix faible pour éviter le courroux de son maître.

Il s'agit de... de... d'Argael de Saint-Giraud, Seigneur...

Quoi?

Le vicomte reposa presque violamment sa coupe et serra les poings déposés sur l'accoudoir. Quelle ironie du sort! Grommelant entre ses dents il se leva et donna l'ordre que tout soit préparé au plus vite! Le cheval, l'équipement, tout! Son armure, à briquer! Et vite! Laragne commença sa préparation tandis que tous s'agitaient autour de lui. Il évitait de penser, sa concentration en prendrait un coup. La première chose qu'il fit est de pendre son chapelet autour de son coup. Les Amilly devaient le protéger.

[Un peu plus tard - Cour du château d'Orléans]

Laragne était sur son cheval. Il s'approchait de la lice. Ses premières joutes "officielles". Son armure brillait dans les rayons de ce soleil encore matinal. Sa lance était lignée de noir et de blanc, couleurs d'Amilly. Son cheval était d'un noir de jais. Ce n'était pas celui d'habitude, il ne voulait pas le faire jouter. Il l'avait néanmoins monté pour son trajet jusqu'en Orléans. Fougueux, juste ce qu'il fallait. Robuste, mais pas trop large. Un carapaçon aux mêmes couleurs parsemé de quelques fleurs de lys d'argent l'habillait. Il avait déjà son casque sur sa tête. Seule la visière était encore redressée et laissait apercevoir un pan de son visage ainsi que quelques mèches. De ce qu'on pouvait voir, son visage était serré, tendu. Lance en l'air, petit coup d'éperons pour que le cheval avance au pas près de la lice ou se tenait Guidel.

Nombre de messages : 3 Localisation : Lyon Date d'inscription : 28/05/2009

[La matinée dans les alentour]

L’Orléanais évoquait nombre de souvenir bon et pénible dans le cœur du « fier », la prise d’Orléans pour commencer puis la réaction du Lyonnais Dauphiné sous sa gouvernance et l’envoie sans calcul de pains en quantité pour venir en aide a la population affamée.

C’étais il y a plus d’une année, aujourd’hui a regarder ainsi le paysage apaisé, il semblait que cela faisait une éternité.

Arrivant soudain au galop, un page s’arrêta à sa hauteur.

Vicomte de Monestier, vous devez revenir au camp, vous avez été tiré au sort pour un tour préliminaire.

Silencieux, le montagnard écouta le page, ses yeux sur l’horizon.

Bien dit il après un silence prolongé, je vous accompagne donc, savez vous contre qui je vais devoir défendre mes chances ?

Il s’agit d’un autre Vicomte du Lyonnais Dauphiné, Monseigneur, le Vicomte Laragne-Montéglin.

Notre homme fronça les sourcils a l’écoute de son adversaire, le destin était parfois surprenant, voici bien l’occasion de régler les comptes entre gentilhomme, il remercia le Très Haut en une prière rapide et partit avec le page vers les campements.

[Tour préliminaire]

C’étant habillé à la hâte, afin de ne point faire attendre la foule et son adversaire, il n’en arriva pas moins après lui. En armure de joute, il leva la main vers les personnes présente pour ces jeux dans les tribunes.

Montant ensuite sur son cheval aidé d’un écuyer, il fit alors face a son adversaire, qu’il salua néanmoins.

Qu’Aristote règle donc nos différents sur l’instant pensa t’il, je me remets a votre décision. Il ferma sa visière et on lui présenta une lance qu’il prit.

Les trompettes se firent entendre et le signal fut donné aux jouteurs de s’élancer. Concentrer dans ce choc qui allait venir, le « fier » banda sa volonté, celle qui l’avait toujours porté luttant contre les événements.

Le choc…
Violent…
Visées justes…
Lances brisées…

Jamais ne ploie pensé t'il, serrant les cuisses, main crispée.

Une chute…

Ainsi le montagnard avait il par ce geste renversé un autre habitant du Lyonnais Dauphiné. Descendant de cheval, il partit s’enquérir de l’état de son adversaire déchu discrètement. A le voir se relever sans grande difficulté, il remercia le Seigneur d’avoir épargné une blessure au chancelier du Lyonnais Dauphiné. Tous différents qu’ils avaient entre eux ne méritaient point de voir l’un des deux vivre avec une vilaine blessure.

» Second tour (annonce des jouteurs)