Balthazar! arriva en salle du trône pour demander audience au duc.
Après lui avoir présenté ses hommages respectueux, il lui fit part de sa doléance.
Votre grâce,
Je viens ici vous interroger sur le fonctionnement de notre parlement.
Si le principe d'une telle institution a été encouragé par de nombreux orléanais dont j'ai modestement fait parti, je pense que l'on ne peut que s'interroger aujourd'hui sur son fonctionnement.
En effet, que dire des affaires suivantes :
Demande d'avis en conformité d'un arrêté municipal du 24 avril : en attente de réponse depuis 1 mois.
Procès du sieur Alyosus du 17 mars : en attente de délibération depuis plus de 2 mois.
Certes, cette institution se doit de mesurer les impacts de ses décisions et prendre le recul nécessaire : mais ces délais de fonctionnement, cette absence de communication aux requérants la mette indéniablement en péril dans sa crédibilité aux yeux du peuple.
Le parlement était une bonne idée, comme beaucoup, mais si son fonctionnement n'est pas efficace, il convient de s'interroger sur les mesures à prendre pour qu'il le devienne enfin, ou admettre qu'il ne pourra jamais fonctionner comme l'attend le peuple et donc le dissoudre.
De manière plus fondamentale, il apparait que, toujours dans de bonnes intentions apparentes, nous passons notre temps en orléans à empiler les lois et les institutions au risque d'une paralysie de notre fonctionnement et surtout d'un désintérêt compréhensif du peuple pour la chose ducale. De nombreuses libertés fondamentales orléanaises sont aujourd'hui bafouées dans l'indifférence générale apparente de nos élites et dirigeants.
Le parlement était une chance que nous n'avons apparemment pas su saisir et, avec tout le respect que je vous dois, il me parait revenir au duc de s'interroger sur le fonctionnement de nos institutions orléanaises au-delà des seuls attributions de la noblesses ou des règles d'éligibité sur lesquelles il nous a été amené de vous voir vous prononcer ces derniers temps. Il serait temps à mon avis de revenir à l'essentiel.
Merci de m'avoir entendu.
Balthazar! se retira en saluant le duc avec déférence dans l'attente de sa réponse.