Sylvestre arrivée

Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 19/10/2006

Le héraut généalogiste se présenta au Castel d'Orléans, quelques jours après sa prise de fonction à l'hérauderie. Des affaires allaient l'amener à traiter avec les nobles du duché, ainsi prit-elle l'initiative de s'y rendre.
Le carrosse aux armes d'Avize se présenta dans la cour, et après en être descendu, elle se rendit près du portier pour obtenir les clés adéquates.

Le bonjour Messire, je suis Leah Melani, Vicomtesse d'Avize et de Beaurepaire, et Héraut Généalogiste Sylvestre auprès de la noble institution de l'Hérauderie Royale. Je souhaiterai ainsi avoir accès au bureau du héraut de votre province si cela est possible.

Un sourire courtois, tandis qu'elle lissait distraitement le jupon de sa houppelande bleu sombre.

Orléans était à son bureau en train de remettre peu à peu en place les affaires.. La cérémonie d'hommage en cours, le Dunois, les fiefs à recenser sans compter les discussions du salon de la noblesse. De quoi s'occuper un peu entre les allées et retours vers Paris. Il prenait l'air un peu en regardant par une des fenêtres du château d'Orléans quand il vit arriver un carrosse avec des armes ô combien connues. Il savait qu'elle viendrait un de ces jours pour son travail de Sylvestre et ce qui avait été presque une crainte quelques jours plus tôt était devenue une attente impatiente.

S'efforçant de ne pas trop courir dans les escaliers et d'affecter un air normal, il se dépêcha vers l'entrée pour aller l'accueillir comme il était un peu de son devoir de héraut.

Il arriva enfin jusqu'à elle, sentant son cœur battre plus fort quand il la vit et s'efforçant de cacher son trouble. Comment devait-il l'accueillir? Un petit sourire complice naquit sur ses lèvres à son adresse alors qu'il lui disait:

Soyez la bienvenue ma chère Sylvestre. C'est un réel plaisir pour moi de vous trouver ici.

Il s'inclina ensuite courtoisement avant de lui tendre sa main pour la mener plus en avant.

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Le sourire de l'Orléanais eut sa réponse en un sourire tout aussi complice, radieux, sur les lèvres de la vicomtesse champenoise. Elle lui répondit avec taquinerie, adoptant le vouvoyement.

Oh Orléans, comme c'est urbain à vous de venir m'accueillir, je n'en demandais pas tant !

Le bras de la vicomtesse s'entrelaça à celui de Rhân, tandis qu'elle posait son autre main sur le poignet de celui-ci. Serrée contre lui, plus que ce que la bienséance aurait voulu, elle se laissa guider dans le Chateau. C'était un moment d'intimité rare avant d'arriver dans un lieu plus formel, ou ils ne seraient qu'hérauts et représentants de leur institution.