Le Nonce Apostolique entra dans la salle du trône pour demander audience aux membres du temporel. Il avait écrit au Chambellan voilà plusieurs jours qui n'avait pas cru bon de lui répondre... Il décida donc d'aller parler à "Dieu" sans passer "Ses Saints"...
Mes Seigneurs, si je viens vous voir en ce lieu aujourd'hui, c'est pour voius entretenir d'un sujet qui est cher à mon coeur : l'aide caritative aux Orléanais.
Dans un premier lieu, j'aurais aimé savoir où en sont les travaux lancés sur la dîme, car j'ose espérer que les débats commencés lorsque j'étais au poste de bourgmestre de Gien n'ont pas été enterrés lors de mon départ...
D'autre part, j'envisage d'ouvrir dans ma paroisse une taverne à but caritatif afin que les pauvres, Giennois ou voyageurs, puissent venir s'y nourrir à moindre coût. Cette taverne sera bien évidemment financées par mes fonds propres, mais n'étant qu'un pauvre curé, j'ai besoin d'aide...
En attendant la remise en place du paiement de la dîme, sur lequel le CdE travaille d'arrache-pied, j'en suis persuadé, je souhaiterais être exonéré de taxe sur la taverne.
Je viens ici prêcher pour ma paroisse, mais aussi, en tant que Nonce Apostolique, pour toutes les paroisses du Duché, avec l'accord de la Nonciature de Rome. Ainsi, j'aimerais que dans chaque paroisse du Duché soit ouverte une taverne tenue par un clerc (curé, vicaire paroissial ou diacre) et qu'elle soit exonérée de taxe.
Je compte sur votre bonne foi et votre exemplaire charité, ainsi que l'amour que le Très Haut insuffle en vos coeurs, pour donner satisfaction à ma requête et par là-même aux Orléanais.
Le Nonce attendit alors la réponse en regardant les personnes qui se trouvaient devant lui.