Missive de Normandie

Bulvaï pénétra dans l'antichambre de la salle du trône et demanda audience à la Duchesse Notre Grande Duchesse.
En attendant le retour du secrétaire il admira tableaux et tentures qui ornaient la pièce, puis il fut introduit auprès de la souveraine. Il s'approcha et s'inclina respectueusement.

Mes hommages vostre Grâce. En tant qu'ambassadeur de nostre duché en Normandie, je suis porteur d'une missive de mon homologue normand à vostre attention.

Il s'approcha et tendit un parchemin à la duchesse avant de reculer pour reprendre sa place initiale

Citation :

Moi Alcalnn Blackney Vicomte Errant de Montgommery, Secretaire d'Etat de Normandie, Capitaine du 2nd Corps de Léopards Normands, Ambassadeur de Normandie en Orléans, à sa Grâsce Ladymariana de Varlose, Duchesse de Chateauneuf, Baronne de Bellegarde, Dame de Baffou, du Pavillon, Montlivault et de Roissy en France, salut.

Il n'est pas de plus belle amitié que celle qui me lie a vostre mari, comme celle qui unie vostre Duché au miens. Amitié que nos Duchés n'ont cessés de se prouver a travers les périples du Royaume, ne serait ce que lorsque mon étendard mêlé a celui de la Normandie, prit d'assaut les murs de vostre belle Capitale pour délivrer icelle de la félonnie et la traitrise.

C'est donc au nom de mon Duché de Normandie que je vous fais part de nos sincères félicitations pour vostre accession au trône d'Orléans. Nous espérons de tout nostre coeur, qu'Aristote et Vous, guiderez le Duché d'Orléans dans la sagesse et l'opulence qui fit jadis sa réputation.

Cependant je me dois Vostre Grâsce, dans ces temps toujours troublés, attirer vostre attention sur une affaire importante: L'aide envoyée par la Normandie n'est jamais arrivée a destination et nous n'avons pas eu de nouvelles de l'enquête que vos gens mènent actuellement. Mon Duc c'est plusieurs fois inquiété et a manifesté son grand interêt pour cette affaire mais n'a jamais été en mesure d'avoir toutes les informations entre les mains, ni savoir si l'argent avait été récupéré.

Il espère que cette question sera réglée au plus vite, car il n'est pas bon que l'aide en toute amitié fournie, finance quelques félons.

Bien à vous Vostre Grâce,
A.

Vostre Grâce, étant donné que je ne suis plus très souvent en nostre duché puisque je partage mon temps entre la Normandie où je vous représente et les divers champs de batailles où la Licorne est engagée, je voudrais profiter de l'occasion qui m'est donnée de vous rencontrer pour vous présenter également mes sincères félicitations pour vostre accession au trône d'Orléans puisque je n'en ai pas eu l'occasion avant. Il inclina la tête.

Il attendit un instant que la souveraine prenne connaissance de la missive.

Si vous le désirez je peux apporter vostre réponse en Normandie, si votre réponse demande des éléments que vous n'avez pas et réflexions, permettez moi de me retirer.

Monsieur j'aime poser des questions repassa pour la enieme fois devant la salle et vit Bulvai entendre encore. Cela faisait un moment qu'il était arrivé, et le Duc se rappela même avoir fait allusion de cette visite a la Duchesse.

Il s'approcha donc de Bulvai.

Bon, je vois que tu es encore bien seul. Puis je t'aider?

Il écouta les dires de l'ambassadeur.

Bon, tout d'abord je suis heureux de te voir en bonne santé également.
Ha ce cher Alcalnn, tu le saluera de ma part s'il te plait. C'est un bon ami à moi, nous nous sommes connus il y a des années, au temps ou nous étions capitaine de nos provinces respectives, il était mon partenaire de Sloubi...
Enfin, cela ne t'interresse surement pas. Pour une réponse je ne sais pas. Seule mon épouse pourra te répondre j'en ai peur.

L ady entra dans la salle ou Bulvai l'attendait et sans plus attendre prit place sur un siège et discuta avec lui.

Bonjour mon cher Bulvai,

Comment vas tu? Je suis contente de te voir. Un chance qu'une Duchesse n'est jamais en retard sinon j'ai l'impression que tu te serais découragé à m'attendre. L ady sourit

J'ai prit les informations afin de répondre correctement à Messire Alcan. DameJustine notre Chambellan devrait déjà vous avoir contacté à ce sujet.

Mais ce serait gentil de remettre cette missive en réponse à Messire Alcan

Citation :

Moi LadyMariana d'Enkidiev, Duchesse de l'Orléanais, Duchesse de Chateauneuf, Baronne de Bellegarde, Dame de Baffou, du Pavillon, Montlivault et de Roissy en France, à Messire Alcalnn Blackney Vicomte Errant de Montgommery, Secretaire d'Etat de Normandie, Capitaine du 2nd Corps de Léopards Normands, Ambassadeur de Normandie en Orléans, salut.


Je vous remercie de votre sollicitude à mon égard et je prie Aristote tous les jours afin qu'il me guide dans les tâches que je dois accomplir au nom de notre très Aristolicienne Sa Majesté Levan III.

Pour répondre à votre question, j'ai induit mon Chambellan, DameJustine de vous transmettre le dossier de ce malotru Gaelan. N'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin d'informations supplémentaires.

Bien à vous, Messire Alcan




L adyMarianna d'Enkidiev
Duchesse de l'Orléanais

Bulvaï salua la duchesse et prit le document qu'elle lui tendait, il le transmettrait à son ami Alcalnn immédiatement après avoir quitter la salle du trône.

Effectivement Dame Justine m'a fait parvenir les minutes du procès de Gaelen. Néanmoins il me semble qu'une zone d'ombre subsiste et il me semble que c'est à vous votre Grâce ou à l'ambassadeur en charge de la Bourgogne d'intervenir auprès du duc de Bourgogne, s'il en est encore temps, laissez moi vous expliquer : Dans les minutes du procès, le juge bourguignon rend son verdict, certainement le verdict établi par le juge orléanais dans le cadre d'un traité de coopération judiciaire. Or le verdict fait état d'une amende correspondant à peu de choses prés au montant de la somme dérobée, 12409 écus pour les 15000 écus du don normand.

Citation :

Nous, Stam, en notre qualité de Juge de Bourgogne, reconnaissons l'accusé coupable des faits reprochés, et le condamnons à 5 jours de prisons et une amende de 12 409 écus.
Justice est rendue !

Messire Nith, à l'époque duc de Normandie et Messire Alcalnn, ont fait savoir que la Normandie souhaitait en premier lieu revoir cet argent, soit comme était destiné le don, c'est à dire dans les caisses du duché d'Orléans soit un retour dans les caisses normandes car il est hors de question qu'un bandit profite de la générosité normande.

Comme vous le savez certainement, l'argent correspondant aux montants des amendes disparait lorsque les amendes sont payées, par conséquent une amende même si elle est du montant du don normand ne convient pas puisque ni l'Orléanais, ni la Normandie ne récupèrera cet argent.

J'aurais donc souhaité votre intervention auprès du duc de Bourgogne, afin que la justice bourguignonne convienne d'un accord avec le bandit pour la restitution de cet argent au lieu d'une amende mais je crains qu'il ne soit trop tard pour cela et que cet argent et bel et bien perdu pour tout le monde exception des 2591 écus dont a pu profiter le brigand, si tel est le cas, le juge orléanais a failli et s'est très très regrettable, notamment pour la façon dont le duché a traité cette affaire vis à vis de son allié normand.

Vostre Grâce, je vous remercie de m'avoir écouté

Bulvaï salua la duchesse