[RP] Cérémonie d'hommages

L ady écouta L exhor lui faire la lecture de la missive de Fauville. Elle ne pu que sourire en entendant ces mots. Engagements qui fort de notre liaison vassalique passée ne s'était dans les fait jamais estompée. N'en déplaise aux fonctionnaires, une promesse est éternelle pas comme leurs papiers.

Cré Faufau se dit-elle, il est vieux et malade mais il sait que je lui serai toujours fidèle.

Elle accepta le parchemin sur lequel Fauville lui avait écrit et regarda Monsieur le représentant de la Noblesse qui semblait attendre. Elle ne savait pas trop comment agir en de tel circonstance mais ce n'était pas le moment d'hésiter. Elle y alla donc comme elle pensait.

L exhor tu peux rapporter à ton Suzerain que pour la durée de mon règne, je lui accorde protection, justice et subsistance.

Cette accolade, L ady fit l'accolade tout en parlant, vient sceller les hommages.

Tu peux retourner à ta place maintenant. Après la cérémonie tu pourras apporter la nouvelle à Fauville.

Le Sublime se mit alors à lire, à voix haute, le document suivant.

Citation :

A toutes et tous que la présente liront ou entendront,

Adissiatz.

Nous, LeGueux, Roy d’Armes de France, faisons savoir :

Qu'en vertu des lois héraldiques et selon la parole donnée, nous accédons à la demande de Donà Isadam de Valbois, alors Duchesse d'Orléans, quant à son fief dit de retraite.

Que lui est octroyé le fief orléanais de Châteaurenard, fief élevé au rang de Duché.

Que Donà Isadam de Valbois portera donc « De gueules au château donjonné d'argent, maçonné de sable, soutenu par un renard d'or, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or», soit après dessin :



Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.

Siaga atal.

Fach lo vint-seisen de setembre MCDLVI en la chapelle de Saint Antoine le Petit.
(Fait le vingtième sixième de septembre)

Et d'un claquement de doigt, fit appeler un petit page porteur d'un coussin pourpre où reposait une couronne dorée.

Pour symboliser ce nouveau lien de vassalité, entre le Roy de France et Sa Grâce Isadam de Valbois, Duchesse de Châteaurenard, sa Grâce Notre Grande Duchesse d'Orléans, représentante de sa Majesté, couronnera, de cette couronne ducale, sa nouvelle vassale.
Après quoi nous remettrons l'hommage de sa Grâce Lancelote de Courtenay, qui, malheureusement, n'a put nous faire cadeau de sa présence.

le Sublime se mit alors à lire, à voix haute, l'hommage de sa Grâce Lancelote de Courtenay

Citation :

Nous, Lancelote de Nagan, duchesse de Courtenay, vicomtesse de Mellecey, baronne de Castelnau de Bonnefonds et de Chatillon Coligny, dame de Pisy, chevalier de Jouy-en-Josas et de l’ordre du Saint-Esprit,,

à vous, LadyMarianna, Duchesse d'Orléans,

salut et félicitations.

Sûrs de nos intentions, forts de notre conscience, nous nous engageons, devant vous qui nous lisez, à être fidèle à la parole que nous avons donné aux précédents titulaires de la couronne d'Orléans, avec solennité renouvelons notre serment devant les autels de celui qui pèse dans la même balance les rois et les nations.

À ces causes, Nous jurons volontairement, et par le libre exercice de notre volonté de continuer à servir en féal vassal la couronne d'Orléans à travers votre personne. Ainsi nous nous engageons à respecter les devoirs de respect, d’aide et de conseil. Entendons par respect le devoir de non-agression physique ou moral envers votre personne, votre famille et vos terres. Entendons par « aide » le service militaire que nous vous devons en échange de l’entretien que vous nous procurer grâce au terres qui nous furent concédées. Enfin, nous entendons par conseil le devoir de vous apporter notre aide a trancher, sur votre demande, toutes questions quelqu’en soient la nature.

Ayant ainsi renouvelé notre allégeance envers votre personne, nous nous permettons, avant de prendre congé de vous, de vous donner quelques conseils qu’auparavant nous avions déjà donner a votre prédécesseur et qui nous semble toujours aussi nécessaire.
Ayant avant vous porter une couronne provinciale, nous ne pouvons qu'attirer votre attention sur la nécessaire écoute que vous devez porter à vos sujets et à vos vassaux. Ne négligez jamais la voix populaire. Celle-ci à un pouvoir que parfois nous ne soupçonnons pas. Faites vous un allié du peuple. Faites de celui-ci la base de votre gouvernement. ne soyez pas démagogue, mais soyez aimée du peuple. Si vous le pouvez soyez aimé et craint. Vous verrez que, ainsi, personne n'osera jamais contester vos décisions. La tache ne sera pas aisé, car l'association des deux et bien souvent impossible. Cependant à choisir, n'ayez pas de remord et choisissez d'être craint. L'amour est subversif, pas la crainte.
Sachez aussi être impartiale. Soyez le au moins en apparence, qu'aucun ne puisse formuler a votre encontre de reproches et de critiques sur ce point car le peuple déteste cela. Il a d'ailleurs bien raison, car de la partialité découle l'injustice et la terreur. Or si la crainte est une bonne chose, la terreur entraine toujours de graves troubles qui pourraient vous ôter la couronne. N'hésitez donc jamais a faire des exemples, mais ne punissez pas trop durement un ensemble, ne stigmatisez pas des groupes. Contentez vous de faire des exemples qui marqueront plus les esprits et qui ainsi dissoudront presque naturellement les groupes qui vous sont hostiles. N'oubliez jamais que la grande majorité des Hommes sont des couards et des ambitieux. Ne vous laissez pas duper par les langues perfides et mielleuses qui déverseront milles paroles dans vos oreilles, car ces paroles sont poisons bien plus puissants que la ciguë. Ces hommes là vous mèneront à prendre de mauvaises décisions, car ils ne donnent que des conseils qui visent leurs intérêts propres. Fiez vous principalement a votre jugement pour le bien de la province que vous dirigez pour le Roi.
Voilà ce que je puis vous dire pour l'instant. Et si Dieu le veut, ainsi que votre personne, je m'entretiendrais plus longuement avec vous, lorsque ma convalescence arrivera a son terme.

Je vous pries de bien vouloir excuser ma regrettable absence, mais mon accouchements ainsi que mes blessures me tiennent encore alitée.

Sachez par ailleurs que la providence nous a accordé, un héritier mâle et qu’ainsi la continuité de la vassalité en Chatillon-sur-Loing et en Courtenay sera assuré si le Très-Haut permet à mon fils de grandir et de se montrer digne de recevoir ces terres.


Soyez certaine, votre grâce, du respect et de la fidélité que nous entretenons à votre égard.


A Mellecey, le 4ème d'Ocotobre de l'an de Grâce 1456.

Il maudit alors, tout en reprenant son souffle, la si longue lettre, avant d'échanger quelques paroles avec LadyMarianna:

Vous devez répondre à cet hommage par missive, que nous nous empressons de lui renvoyer avec l'un de nos coursiers.

Lady écrivit une réponse et la donna à Baptistin

Baptistin tu pourrais voir à ce Lancelote reçoive ce pli stp?

Citation :

À l’intention de Lancelote de Nagan, duchesse de Courtenay, vicomtesse de Mellecey, baronne de Castelnau de Bonnefonds et de Chatillon Coligny, dame de Pisy, chevalier de Jouy-en-Josas et de l’ordre du Saint-Esprit.

Nous, LadyMarianna d'Enkidiev, vous faisons savoir, par la présente, que nous avons bien reçu votre allégeance.

Nous tenons d’abord à vous faire part de nos félicitations les plus sincères pour le nouvel héritier que vous avez donné à votre famille. Remettez-vous rapidement et profitez des joies qu'apporte la venue d'un nouvel enfant pour une mère.

Nous vous remercions ensuite pour les conseils avisés dont vous avez bien voulu nous faire part. Sachez que nous mettrons à profit l’expérience que vous avez acquise lorsque vous avez occupé le poste suprême. Nous tâcherons de les appliquer du mieux que nous le pourrons afin d’être digne du peuple Orléanais et de Sa Majesté le Roy Levan III de Normandie.

Sachez enfin, que nous renouvelons, par ce pli, votre allégeance à la Couronne d’Orléans. Nous vous accordons, en conséquence, pour toute la durée de notre règne, protection, justice et subsistance.

Nous vous donnerons une accolade amicale dès notre prochaine rencontre, ne pouvant vous l’adresser par l’intermédiaire de l’un de vos vassaux.

Pour la gloire de l’Orléanais et du Royaume de France.




LadyMarianna d'Enkidiev,
Duchesse d’Orléans.

[HRP]oups... c'est vrai que lui jpouvais toujours l'attendre... [/HRP]

Rhân avait remis à son écuyère un vélin scellé et lui avait demandé de le remettre à leur duchesse à la cérémonie d'allégeance. C'était début octobre, au Lavardin ...
Depuis lors, la jeune fille était rentrée en Orléans et avait mis cette missive en sécurité dans un petit coffre au manoir sur ses terres de Montperthuis mais, en apprenant que la cérémonie d'hommage allait débuter, elle avait envoyé quelqu'un chercher la lettre d'allégeance, le précieux vélin que Rhân lui avait remis.

La Chambellan poussa la porte discrètement et resta au fond de la salle jusqu'à ce que tous les Vicomtes soient passés. La jeune fille hésita un instant, ne sachant si elle devait s'avancer de suite ou si elle devait attendre.
Un petit regard vers le Sublime lui fit clairement comprendre qu'elle devait s'avancer.

La Blésoise traversa la foule des nobles, visiblement frustrés d'être dérangés par une simple dame et arriva devant la duchesse. Elle fit une révérence devant Lady puis devant le héraut et déclara.

Votre Grâce, je viens humblement me présenter devant vous pour représenter mon Suzerain Rhân de Crocy en qualité de sa Vassale. Le Baron ne peut être présent pour le moment et est tenu ailleurs, je vous prie de bien vouloir l'en excuser.

Elle sortit le vélin et le tendit à la duchesse.

Voici ce qu'il m'a chargé de vous remettre en son nom ainsi que ses plus sincères félicitations pour votre accession au trône d'Orléans et ses meilleurs voeux pour votre règne.

Citation :

Avize, Champagne, ce 2 octobre 1456

A sa Grasce Lady Marianna de Valrose, duchesse d'Orléans

Moi, Rhân de Crocy baron de Boiscommun et seigneur de Crocy prête par ladite missive allégeance à Sa Majesté Aristotélicienne Lévan III de Normandie en la personne de son légitime représentant le duc d'Orléans pour les terres de Boiscommun en Orléanais, lui jure fidélité, aide, service et conseil et lui mande en retour justice et protection pour moi et mes gens.

Signé et scellé ce jour d'hui de ma main

Elle inclina légèrement la tête et attendit de voir si Lady avait quelque chose à lui dire avant de partir.