Placé dans un coin reculé du château ducal, une porte de bois assez rudimentaire se tenait fièrement dans un couloir sombre et inquiétant.
C’était le seul endroit ou on avait trouvé de la place pour mettre les nouveaux cartiers de la jeune rédaction du journal orléanais.
Un petit escalier offrait aux premiers pas, une belle petite chute aux personnes désirant pénétrer dans la salle d’acceuil, et de plus la taille de la porte était tellement petit qu’il les obliger également à baisser la tête, enfin sauf pour le jeune Baptistin évidemment.
Toutefois, une fois à l’intérieur, l’aspect était radicalement différent.
Les murs étaient tendus de tissus bleu foncé, des tableaux grands ou petits s'offraient à la contemplation. A droite, une porte blanche bordée d'un fin liseret or, ouvrait sur un petit salon réservé aux rédacteurs. A gauche, encadrée par des plantes en pot, deux petite portes, invitaient à pénétrer dans la salle des archives.
Le mur droit n'était qu'une succession de vitrines aux objets des plus précieux, des livres aux reliures richement ornés, de vieux parchemins aux cachets de cire.
On voyait bien là le gou de luxe du jeune fils cadet d’Orléans.