Cérémonie d'hommage [Lexhor duc - janvier 1457]

Action ... réaction ...
Un sourire envers elle de la part de Lexhor failli lui arracher un cri qui peut être traduit par *Au secours, à moi ! c'est mon tour ! nooooooooooon*, avec, bien évidemment, le "non" crié au ralenti. Enfin, vous voyez le topo.

Pourtant, la jeune baronne controla ses envies de fuite et écouta Nennya lui dire quelques paroles d'encouragement. Enfin, elle sortit ses ongles - ou griffes - du bras de la Duchesse, accompagnant son geste d'une moue désolée. Rhalala ... on n'inverse pas les rôles non plus : dans l'histoire, c'était la Blackney le Chat, pas l'Alesme !

Un pas en avant ...
~~Deux pas en arrière ...~~
Trois pas sur le côté ...
Ha non, c'est à Lex' qu'il faut prêter serment, pas à Rhân ...
Trois pas de l'autre côté.

Voilà, enfin sur la bonne trajectoire : continuez tout droit, vous arrivez devant le Lexhor, là, vous vous inclinez et vous dites ce que vous avez à dire...

Justine s'avança, la tête aussi froide qu'elle le pouvait, et, plongeant son regard dans celui de Lexhor, elle eut envie, par simple taquinerie, de ne pas s'agenouiller. Naméo, est-ce qu'on oblige une jeune fille à s'agenouiller devant un homme ?! Les gens n'ont aucune manières ! De toute façon, quoiqu'il arrive, la baronne ne batterait jamais Casim ! Na !

Bon bon bon ... Heu ... Alors ... Heu .... Ha oui ! Voilà !
Moi, Justine d'Alesme, beaucoup de choses passées et probablement moins à venir, mais surtout, dans le cadre de cette cérémonie, Baronne d'Illiers par la Grâce de ... votre Grâce, vous reconnais, vous, Lex'...hor d'Amahir, Duc d'Orléans et légitime représentant de sa Majesté Levan III de Normandie, Roi de France, et vous promets fidélité (obsequium), heu ... aide et service armé (auxilium) et arf ?! ... ha oui ! conseil (consilium), enfin, si je me trouve vraiment être la meilleure source pour cela !

Sourire à Lex' avant de regarder le premier suzerain avec un air de dire *et ouais, j't'fous 'cor la te-hon a pas parlé kom tt l'monde ms jtd alrs tkt*.
Bon, on se reconcentre sur Lexhor ... la réponse! la réponse! la réponse!

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Le Duc lui fit signe d’avancer, et Nennya, dans un élan, la poussa à faire quelques pas. Mais qu’est ce qui clochait dans la tête de son amie ?Elle devenait baronne, c’était une chance incroyable, la possibilité d’offrir des terres à des êtres chers, la gloire d’avoir eu une terre par son propre labeur. Justine se dirigeait vers Rhan…elle chuchota :

-Vers le duc

Elle semblait reculer à prêter serment…La Duchesse était prête à lui sauter dessus et à le lui faire articuler si il le fallait. Nennya entendit enfin quelques mots sortir de la bouche de la baronne, des mots ponctués de « euh » et de « euh »…La honte…Quoiqu’il arrivait, Nennya serait là toute façon, il ne manquait plus qu’elle trébuche et ca aurait été la cerise sur le gâteau ducal !A la fin du discours, elle voulut applaudir pour l’exploit, toutefois, n’étant peut être pas à sa place en ces lieux, elle se retint, et attendit la réponse du duc. Justine méritait bien un bon calva !

La voilà qui s'avançait, la nouvelle baronne...Sûrement une des plus jeunes de l'histoire d'Orléans. Les yeux du Duc brillent. Ha la jeunesse...
Mais rapidement il en vient à secouer la tête. C'est Justine la boulette, il ne fallait pas l'oublier...

La laissant se dépatouiller avec son serment qui, pourtant, n'a rien de compliqué, il se retenait de rire.
Elle y arrive enfin, tant bien que mal...Mais une phrase le fit froncer les sourcils...Comment ça elle n'avait plus l'intention de rien faire? Non non non...Gné pas potib ça...

Il reprend son sérieux et enchaine.

Nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Justine d'Alesme, pour vos terres d'Illiers.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.
Cependant, il n'est pas question que vous soyez "beaucoup de choses passées et probablement moins à venir". J'attends de vous que votre investissement se poursuive. Vous avez démontrer des mérites. Il vous faut les confirmer. Orléans a besoin de vous. Souvenez-vous en.

Un signe de tête et la baronne pouvait se retirer. Il salue au passage la duchesse de Mortain. Il est rare de voir des non orléanais aux cérémonies d'hommage et cela change agréablement.

Se tournant vers Diane il l'invite d'un signe de la main accompagné d'un sourire à s'avancer.

Il sortit sa petite liste pour voir où il en était et raya le nom de Justine. Oui, ça, c'est fait.

Citation :: Messire Sebbe de Valrose et dame Ladymarianna pour leurs terres de Tremblay-en-Chartrois, de Châteauneuf-sur-Loire et de Bellegarde.
Messire Ursus et dame Isadam de Valbois pour leur terre de Châteaurenard
Messire Alexandre de Chéroy pour sa terre de Dunois
~~Messire Mike d'Andeol pour sa terre de Romorantin~~
Messire Lordmadjicseb pour sa terre de Chartres
Messire Rhân de Crocy et dame Leah Mélani pour leur terre de Boiscommun
Messire Fur de Cheroy et dame Diane de Cohan pour leur terre de Yesvre-le-châtel
Messire Bourguignon de Sorel pour sa terre de Chécy
Messire Casim pour sa terre d'Artenay
Dame Corouine de Tulle-Ora pour sa terre de Sully
Dame Valeria Gambiani et messire Marc_antoine pour leur terre de Brou
Dame Justine pour sa terre d'Illiers
Messire Chadada d'Andeol et dame Elisel pour leur terre de Beaune
Dame Adela pour sa terre du pavillon de Toucy

La cérémonie se déroulait tranquillement, sans accrocs autre que la chute sans conséquence du baron d'Artenay, les nobles défilant les uns après les autres sans que le maréchal ait quelque chose à faire d'autres que de noter et de rayer lui aussi les noms des nobles orléanais qui s'étaient présentés. Si cela continuait à ce rythme, on en aurait bientôt fini.
Enfin arriva sa vassale. C'était son premier hommage et il était fier pour elle parce qu'elle était quand même sa petite dame. Son amie et sa suzeraine à lui était aussi de la partie puisque la Blackney accompagnai la dame de Montperthuis devant le trône ducal.
Ensuite.... cela se passe bien moins bien puisque la jeune blésoise hésita, bafouilla, se décomposa... Il n'y avait décidément rien à faire d'elle. Le vicomte failli sa taper la tête en voyant cela et ce n'était pas le regard qu'elle lui lançait qui allait le rassurer.

Heureusement, ce fut tout et le duc accepta avec sourire son hommage.
En attendant qu'un nouveau noble s'avance, le héraut se rappela qu'il avait une missive qui restait oubliée dans son pourpoint et qu'il tendit au duc d'Orléans :

Corouine de Sully des Ferrières a écrit:: Bien cher Lexhor d'Amahir, duc d'Orléans,
Nous profitons de cette missive pour vous faire savoir que nous apprécions pleinement bien que discrètement l'art et la manière avec laquelle vous dirigez ce duché.
Nous avons que le regret que nostre entretien si prometteur n'ait point eu de suite. Peut estre un jour aurez vous l'inspiration et la volonté de le reprendre là où nous l'avons laissé.

Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, que nous Corouine de Sully des Ferrières, Baronne de Sully, vous reconnaissons bien comme le représentant de notre souverain et suzerain le roi Levan III de Normandie en Orléanais et vous jurons en conséquence fidélité, aide et service armé et conseil.

Corouine de Sully des Ferrières.

Au signe de la main de lexhor, elle s'avança vers lui, tout en serrant dans sa main un objet qu'elle devait lui remettre, n'ayant pas le droit d elle conserver de vers elle.

Mais d'abord l' allégeance, elle inclina légèrement la tête vers le duc, son état ne lui permettant pas révérence avant de le regarder dans les yeux.

Au nom de Mon epoux Fur de Cheroy, Baron de Yèvre le Chatel Moi diane. de Cheroy te portons allégeance à toi toi Lexhor Duc d'Orléans
Nous te jurons fidélité, aide, service armé et conseil, sur notre vie, notre honneur et notre foi.

Un pas vers le duc, elle ouvrit sa main lui présenta un bracelet serti de pierres précieuses.

Lexhor, il y a quelques années, le duc Mike d'Andeol donna à une petite fille, ma fille Laurianne de Cheroy ce Bracelet lors d'un cérémonie d'allégeances où elle osa monter sur ses genoux pour admirer sa couronne.

Notre fille n'est plus ce jour et je me devais de te rendre ce bracelet qui a fait le bonheur d'une enfant le temps de sa courte vie mais qui fait parti de la cassette du duc d'orleans.

Une fois de plus les grattes papiers étaient au rendez vous. imaginez donc, c'était une nouvelle fois l'occasion de casser du noble.

Aussi, le Duc Alexandre se présenta en la salle du trone.

Lexhor remercia Rhân qui lui tendait une seconde missive. Il la parcouru rapidement puis reprit sa plume avant de répondre.

Citation :: De nous, Lexhor d'Amahir, quinzième Duc d'Orléans,
A Corouine de Sully des Ferrières, baronne de Sully,

Salut et amitiés aristotéliciennes.

Nous avons prit connaissances de votre missive dans laquelle vous renouvelez votre hommage à sa Majesté le Roy LevanIII de Normandie, pour vos terres de Sully, au travers de notre personne et nous les acceptons.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.

Nous vous remercions pour votre confiance. Notre entretien reprendra sous peu n'ayez crainte. J'ai eu beaucoup à faire ces derniers temps mais je ne vous ai point oublié.

Faict le douzième jour du mois de janvier de l'an de grâce mille quatre cent cinquante huit.

Lexhor d'Amahir,
Duc d'Orléans.

Il tendit la missive à Rhân afin de vérifier que tout était bien en ordre. Diana s'avançait à son tour à sa demande. Il l'écouta attentivement puis répondit.

Nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Diane de Chéroy, en votre nom et en celui de votre époux, pour vos terres de Yèvre-le-Chatel.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.

Il referma délicatement la main de Diane qui contenait le bracelet.

Si le Duc d'Orléans lui a offert, alors il ne lui appartient plus. Je pleure avec toi la mort de ta fille. Il n'y a rien de pire au monde pour un parent que de perdre son enfant.
Tu donneras ce bracelet au premier né de Bourguignon. Il était le parrain de ta fille. Puisse t'elle reposer en paix.

L'atmosphère s'était chargée d'émotion. Le Duc remercia Diane d'un signe de la tête et lui permit de se retirer.
Il regarda ensuite Alexandre qui avait l'air heureux d'être là. Ha qu'il avait le regard de son père! Le regard, les convictions et le courage. Fauville serait très fier de son ainé.
Néanmoins, il l'invita à s'avancer. Inutile de le faire souffrir trop longtemps!

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C’était fait la Justine avait prêté serment, quel exploit, quel phénomène !Elle avait sourcillé quelques instants, la réponse du Duc venant, elle fut soulagée, la baronne d’Illiers, elle devait s’y faire, sa meilleur amie devenait grande. La Duchesse de Mortain avait parfois des airs de mama italienne il est vrai, ou bien de grande sœur ultra protectrice. Enfin, se serait toujours « Juju » dans sa tête, pas de titres devant ses plus proches amies. Le Duc d’Orléans la salua de la tête, ce à quoi elle répondit d’un jolie sourire et d’une inclinaison de tête. Les choses suivantes furent moins agréables…Elle regardait la cérémonie d’un œil extérieur, cela changeait de la Normandie.

Elisel restait en retrait, debout le long d'un mur, observant l'assemblée de nobles qui rendaient hommage au Duc. Elle s'était faufilée dans la salle en même temps que son beau frère, mais l'avait laisser avancer vers le Duc en titre, préférant quant à elle étudier le déroulement des évènements.
Peu de temps qu'elle était noble, très peu de temps. Et la voilà qui devait déjà prêter hommage, puisque son cher époux n'était pas là.

Observer. Ne rien dire et observer le défilement des personnes, essaynt de mémoriser les phrases qu'elle aurait à dire. Pas bien difficile, juste quelques mots, mais quelle idée de les faire tous se ressembler. Et est-ce que l'ordre avait une importance? Sûrement que non, mais sait-on jamais. Il y avait des situations où sa panique reprenait rapidement le dessus, et elle se posait mille questions sans intérêt, -enfin ça c'était même quand elle n'était pas paniquée-, redoutant de faire une erreur fatale. Ce serait dommage que son Cha perde son titre à cause d'elle...

Elle ne voulait pas passer en dernier, toujours mal vu de passer en dernier, mais le Duc avait fait signe à quelqu'un de s'avancer, et elle ne pouvait décemment pas prendre sa place. Ou alors, faire semblant de prendre le geste pour elle-même, située dans la même direction, mais bien plus éloignée...? Les questions défilaient dans sa tête, toujours. Faire exprès de mal interpréter, avec une tête innoncente? Attendre, de plus en plus inquiète à l'idée de faire une gaffe? Et le court mot de son époux, l'avait-elle bien avec elle? Et puis...? Et encore...? ...?

Alexandre semblait perdu dans ses pensées. Il avait le regard dans le vide et semblait figé. Lexhor ne voulu pas le déranger. Il reviendrai à lui à un moment ou un autre. Mais la cérémonie devait continuer.
Aussi, il fit signe à Elisel de s'approcher pour rendre son hommage.

Quelque peu endormi par l'ennuis, Alexandre n'avait pas perçu le geste de main du Duc qui l'avait invité à s'avancer. Et nul besoin de compter sur un chef du protocole ou autre pour le réveiller ou mettre un soupçons d'ambiance dans la salle.

Mon cher Lexhor,

comme tu t'en doute, c'est avec un Graaaand plaisir que je viens devant toi. Autant la dernières fois, il y avait une certaine utilité, ce fut pour moi l'occasion de te féliciter. Mais ici, je ne vais faire que répéter ce que tout le monde sait déjà.
Tout comme mon père, je suis le vassal du Duc d'Orléans et quel qu'il soit, mais plus encore si il s'agit d'un de mes vassaux, il peut compter sur notre assistance en tous points.
Je regrette cependant d'être moins présent que ne le fut mon défunt père mais je n'ai pas la même énergie que lui pour servir les intérets du duché et me battre contre les bouffons qui veulent l'étouffer. Levez la tête vers les organes du hauts et vous aurez compris.

Enfin soit, blabla bla, Moi Alexandre de Cheroy, pour mes terres de Dunois de Sully, je vous rends Allégeance et/ou hommage.

Que notre petit héraut note bien que je n'avale toujours pas leur incompétence et que les terres de Sully sont toujours miennes. Je consent cependant à en laisser le Douair à l'épouse de mon frère mais cela s'arrête là. Je ne voudrais pas l'envoyer à l'état de roture tout cela car d'autres ont fait du zèle et lui ont oté ses autres terres. Qu'ils en prennent bien note.

Alexandre était finalement sortit de sa torpeur et s'était avancé. Lexhor s'excusa donc d'un geste auprès d'Elisel, l'invitant à patienter un peu.

Il écouta Alexandre, égal à lui même, en souriant. La situation était des plus étranges concernant Sully. Comment réagir? Visiblement la hérauderie se satisfaisait de la situation. Elle considérait Corouine comme baronne de Sully et Alexandre n'usurpait pas le titre de baron de Sully. Aucun appel au procès n'avait été demandé. La situation devait convenir. Ce serait donc la même chose pour le duc.

Nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Alexandre de Chéroy, pour vos terres de Dunois et de Sully.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.
Puissiez-vous servir le duché comme votre père le fit par le passé.

Il lui permit de se retirer et invita Elisel à s'avancer cette fois.

A force d'hésitations, elle avait été remarquée par le Duc. Peut-être qu'elle gigotait trop? Finalement la personne invitée à s'avancer avant elle s'était réveillée. Quelques paroles échangées plus tard, auxquelles elle n'avait pas tout compris, mais les affaires de l'hérauderie n'étaient pas les siennes, elle s'avança à son tour, rapidement.

Maintenant qu'elle avait entendu tous les autres, elle avait mémorisé les mots à prononcer, mais certainement pas pour longtemps, elle devait donc se dépécher. Plus qu'à espérer que l'homme avant elle n'attendait pas une réponse...
Elle fouilla dans son aumonière pour en tirer un petit papier plié qu'elle remit au duc dans une révérence.

Citation :: A sa Grasce Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans.

Fraichement anobli, je vous prie de croire qu'il m'est douloureux de devoir écrire les premiers hommages.
Vous le savez, je suis retenu dans le Sud aux côtés de vos armées et ne peux donc ce jour me présenter à vous.
Je vous prie néanmoins d'accepter les hommages que mon épouse vous transmettra au nom de notre famille.

Faict aux environs de Montélimar, le treizième jour du mois de janvier de l'an 1458.

Chadada d'Andéol, Baron de Beaune-en-Gâtinais

Puis elle parla enfin, débitant tout d'un coup pour s'empêcher d'hésiter, priant pour que sa langue ne fourche pas, et elle sortit les phrases qu'elle ressassait dans sa tête depuis le début de la cérémonie.

Moi Elisel d'Andéol, Baronne de Beaune-en-Gatinais, au nom de mon époux Chadada d'Andéol et en mon nom propre, rends hommage à sa Majesté Levan le Troisième en reconnaissant icelieu son représentant légitime Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans. Je promets de notre part à tous deux consilium, obsequium et auxilium.

Voilà, c'était dit. Pas forcément les bonnes phrases, pas le bon ordre, s'il y en avait un, mais elle devait n'avoir rien oublié...

Elisel s'avança alors. Après un petit cafouillage, elle pouvait finalement faire ce qu'elle avait à faire. Elle lui tendit un message qu'il lu tout en l'écoutant lui rendre hommage pour son époux.

Il se redressa avant de poursuivre.

Fort bien. Oui donc, nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Elisel d'Andéol, en votre nom et en celui de votre époux, pour vos terres de Beaune-en-Gâtinais.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.
Puissiez-vous tous les deux continuer d'oeuvrer tant et plus pour le peuple d'Orléans et pour la prospérité du duché. Prenez soin des terres que sa majesté vient de vous confier dans sa grande bonté.

Mes amitiés à vôtre époux.

Sur ce il jeta un oeil sur sa liste... et raya deux noms de plus.

Citation :: Messire Sebbe de Valrose et dame Ladymarianna pour leurs terres de Tremblay-en-Chartrois, de Châteauneuf-sur-Loire et de Bellegarde.
Messire Ursus et dame Isadam de Valbois pour leur terre de Châteaurenard
Messire Alexandre de Chéroy pour sa terre de Dunois
Messire Mike d'Andeol pour sa terre de Romorantin
Messire Lordmadjicseb pour sa terre de Chartres
Messire Rhân de Crocy et dame Leah Mélani pour leur terre de Boiscommun
Messire Fur de Cheroy et dame Diane de Cohan pour leur terre de Yesvre-le-châtel
Messire Bourguignon de Sorel pour sa terre de Chécy
Messire Casim pour sa terre d'Artenay
Dame Corouine de Tulle-Ora pour sa terre de Sully
Dame Valeria Gambiani et messire Marc_antoine pour leur terre de Brou
Dame Justine pour sa terre d'Illiers
Messire Chadada d'Andeol et dame Elisel pour leur terre de Beaune
Dame Adela pour sa terre du pavillon de Toucy

En retard. Elle était en retard.
Pour changer tiens, ricana une petite voix intérieur.
La rouquine se faufila dans la salle.
Hum. C’était raté pour la discrétion, tout le monde était déjà passé devant le duc. Ah non, pas tout le monde… Apparemment, il manquait encore Rhân et Lordmadjicseb… En plus d’elle bien évidemment.
D’un geste sec mais expert, la vicomtesse lissa ses jupes avant de s’avancer vers son duc.
Dans une profonde révérence, elle fit son allégeance.

Par la grâce d'Aristote, nous, Adela de Vaisneau dicte Adela de Lisieux, humble dame du pavillon Thoury en Orléanais, baronne douairière d'Ittre, Vicomtesse douairière de Fronsac, nous vous reconnaissons, vous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléanais comme suzerain.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléanais, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes. Amen.

Ses émeraudes baissées sur le sol, sa respiration profonde et lente apaisait les battements de son cœur, tandis qu’elle attendait la réponse de son duc.
Un mince sourire étira ses lèvres vermeilles.

Toujours en retard, le vicomte de Chartres finit par se présenter à Orléans. Il semblait avoir perdu la notion du temps. En effet, il pensait que cette fois, il serait ponctuel, mais en arrivant, on l'informa qu'une fois encore il arrivait uniquement un bref instant avant la clôture de la cérémonie...

Tout n'était pas encore complètement fini, puisqu'Adela faisait hommage. Il attendit que cela se termine et que l'on lui fasse signe de s'approcher.

Il s'avança alors face à Lexhor et posa un genou a terre.

Mon très cher Duc, moi LordMadjicSeb, Vicomte de Chartres et Seigneur des Vallées, je vous rend hommage. A travers vous je jure à Sa Majesté notre Roy Levan le Troisième, fidélité, aide, service armé ainsi que conseil dès que vous en ferez la demande.

La cérémonie se terminait. Plus que Lord et Adela avant que Rhân ne clôture la cérémonie par son hommage. Honneur aux dames, c'est Adela qui s'avança et se fendit d'une révérence, aussi profonde que son décolleté.
Bien évidemment cette vision idyllique fit naitre immédiatement un large sourire sur les lèvres du Duc. Se retournant vers Rhân il lui fit un discret clin d'oeil accompagné d'un petit hochement de tête. Il se redressa puis reprit la parole amuse.

Nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Adela de Vaisneau, pour vos terres du Pavillon de Thoury.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.
Merci d'apporter une certaine fraicheur ainsi que votre vision extérieure à notre duché.

Il inclina la tête la laissant se retirer puis se tourna vers LMS afin de l'écouter. Le Duc était heureux de le revoir même s'il regrettait de ne le voir que lors de ces cérémonies ou presque. lorsqu'il eut finit, il prit de nouveau la parole.

Nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Lordmadjicseb pour vos terres de Chartres.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.
Rien ne me rendrait plus heureux, en ces temps difficiles, de pouvoir compter sur vos avis et vos compétences économiques. N'hésitez donc pas à nous faire part de votre vision.

Un signe de la tête pour le remercier et lui donner congé. Lexhor regarda alors Rhân afin de terminer la cérémonie.

Les nobles continuaient à défiler régulièrement devant le duc après sa vassale ; la baronne de Yèvres au nom de son mari, la baronne de Sully par missive auquel le duc avait bien répondu puis le duc de Dunois qui se fit méprisant comme on pouvait s'y attendre et continua son usurpation que seul une certaine faiblesse qu'on pouvait espérer temporaire. Même si pour l'instant, cela ne changerai rien, le maréchal précisa quand même au duc :

La hérauderie ne reconnaît évidemment la baronnie de Sully qu'à dame Corouine donc ce second hommage pour Sully n'est pas valide en plus d'être illogique.

Vint ensuite Elisel qui portait une lettre de son époux qu'elle tendit au duc avant de rendre hommage elle-même directement en tant que toute nouvelle baronne orléanaise.
Puis la dame de Thoury et enfin le vicomte de Chartres arriva à son tour en dernier, rappelant un peu son existence au sein de la noblesse orléanaise. Tout deux passèrent sans aucun problème.
Tout les noms étaient maintenant barrés.. enfin presque ne restait plus que le sien.
Le héraut s'avança donc à son tour devant le duc, s'agenouilla et prêta hommage à son tour pour conclure la cérémonie.

Nous, Rhân de Crocy, vicomte d'Avize, baron de Boiscommun prêtons hommage au roi en la personne du duc Lexhor d'Orléans que nous reconnaissons comme son représentant pour nos terres orléanaises de Boiscommun. Je vous jure ainsi fidélité, conseil et service armé.

Comme prévu et comme à l'accoutumée, Rhân se présenta pour rendre hommage, clôturant ainsi la cérémonie d'hommages.
Lexhor prit donc la parole pour la dernière fois.

Nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Rhân de Crocy, pour vos terres de Boiscommun.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.

Se retournant vers lui il le regarda interrogativement.

Je crois que c'est bon, non?

Le vicomte se releva après son hommage et répondit à son duc.

D'après mes listes nobiliaires, tout les nobles ont prêté hommage donc personne à attendre encore et rien de plus à faire.
Si vous le voulez bien, nous pouvons en effet aller vaquer à d'autres occupations

Ne restait qu'à ranger le nobiliaire en attendant la prochaine cérémonie et c'en était fini pour cette fois-ci.

Le Duc s'inclina pour remercier le héraut avant de congédier tout le monde.

Bien, merci à tous. Vous pouvez retourner à vos affaires!

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