Cérémonie d'hommage [Lexhor duc - octobre 1457]

Le nouveau duc étant sacré, il fallait désormais comme de coutume réunir la noblesse orléanaise pour la cérémonie d'hommage. C'est donc une nouvelle fois que le héraut accompagna un duc d'Orléans dans la grande salle de trône, ses parchemins et nobiliaire en main et qu'il installa sur un pupitre près du trône où le duc d'Orléans s'assit. Le maréchal feuilleta un peu ses documents et quand un peu fut présent dans la salle, il proclama à haute voix pour couvrir les bavardages des présents :

Nobles d'Orléans!
Voici à nouveau le moment de renouveler votre hommage au roi, votre suzerain représenté par Lexhor d'Amahir, duc d'Orléans. La cérémonie durera toute cette journée [1 mois Irl]. Présentez vous devant le duc, chacun à votre tour, selon l'ordre d'arrivée ou de rang comme il plaira au duc.
Pour que l'hommage soit valable, il doit comporter le serment de fidélité, d'aide et de conseil. Le duc vous jurera en retour justice, protection et subsistance. Pour les missives elles doivent être scellées ou signées de manière à ce que leur expéditeur soit clairement identifiés.

Sont appeler à rendre hommage au roi:

Messire Sebbe de Valrose et dame Ladymarianna pour leurs terres de Tremblay-en-Chartrois, de Châteauneuf-sur-Loire et de Bellegarde.
Messire Ursus et dame Isadam de Valbois pour leur terre de Châteaurenard
Messire Alexandre de Chéroy pour sa terre de Dunois
Messire Mike d'Andeol pour sa terre de Romorantin
Messire Lordmadjicseb pour sa terre de Chartres
Messire Rhân de Crocy et dame Leah Mélani pour leur terre de Boiscommun
Messire Fur de Cheroy et dame Diane de Cohan pour leur terre de Yesvre-le-châtel
Messire Bourguignon de Sorel pour sa terre de Chécy
Messire Casim pour sa terre d'Artenay
Dame Corouine de Tulle-Ora pour sa terre de Sully

Par ailleurs, sont appelé à rendre hommage à messire Lexhor d'Amahir en tant que substitut du duc de Chambord:
Messire Sebbe de Valrose et dame Ladymarianna pour leur terre du pavillon de Montlivault
Messire Romuald de Vaisneau et dame Adela pour leur terre du pavillon de Toucy

Le Duc d'Orléans, installé sur son confortable trône pour la première fois, regardait la cérémonie d'un point de vue différent.

Il écoutant Orléans parler. Tout était bien clair. Il ne prit la parole que pour confirmer une seule chose.

Que chacun se présente selon son ordre d'arrivée.

Un signe de tête et la cérémonie pouvait commencer.

Sebbe arriva tranquillement, se présenta devant le Duc, salua puis commenca son discours.

Moi, sebbe de valrose, Pair et Chevalier de France, Duc de Châteauneuf sur Loire, du Tremblay en Chartois, Baron de Bellegarde, Seigneur du Pavillon de Montlivault, de Bafou et de Paysac promet fidélité, aide militaire et conseil au nouveau Duc d'Orléans, Lexhor d'Amahir représentant de notre bon Roy sur ses terres, de part mes titres orléanais et de part ma vassalité au Duché de Chambord; en mon nom propre et en celui de mon épouse bien aimée.

Il attendit alors la réponse du duc...

Comme toujours, et c'était presque devenu la coutume, c'est Sebbe qui débuta la cérémonie d'allégeance. C'est bien ce que Lexhor avait imaginé.

Il sourit alors avant de répondre.

Nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Sebbe de Valrose, Pair et Chevalier de France, Duc de Châteauneuf sur Loire, du Tremblay en Chartois, Baron de Bellegarde, Seigneur du Pavillon de Montlivault, de Bafou et de Paysac ainsi que ceux de votre épouse, Ladymarianna de Valrose.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer, ainsi qu'à votre épouse, protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.
Puisses-tu servir encore et toujours Orléans et le Roy comme tu l'as toujours si bien fait.
Que le Très-Haut t'ai en sa Sainte Garde et qu'Aristote guide tes pas.

Reprend son souffle et salut Sebbe.

Sebbe se releva, la encore ce n'etait pas ce qu'il preferait dans sa vie de noble, mais il en était ainsi. Et ces quelques minutes lui permettaient encore et toujours de démontrer, malgré son age avancant, son envie et son amour pour le Duché.

Il salua lex en souriant, puis Rhan...

Isadam avait prit place dans la salle du trône.
Elle salua Rhan, Sebbe et inclina la tête devant le Duc en guise de salutation.

La Duchesse de Châteaurenard, comme a l'habitude, était la deuxième de la Noblesse Orléanaise à faire son entrée dans cette majestueuse salle.
Sebbe ayant prêter allégeance, et selon le désir du Duc, il était maintenant temps pour elle de s'avancer.

Fièrement elle s’avança, posa genou à terre et s'adressa au nouveau Duc d'Orléans...
Votre grasce Lexhor d'Amahir, moi Isadam de Valbois, Duchesse de Châteaurenard, Dame de Quiers-sur-Bezonde, en mon nom et celui de ma famille, je vous rend hommage et je vous jure fidélité, aide, service armé ainsi que conseil dès que vous en ferez la demande.

Une fois Sebbe passé, Isadam s'avança sans tarder. Il la salua de la tête puis écouta son hommage.

Nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Isadam de Valbois, Duchesse de Châteaurenard, Dame de Quiers-sur-Bezonde.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.
Puissiez-vous veiller encore sur notre capitale comme vous le faites depuis longtemps. Que le Très-Haut vous ai en sa Sainte Garde et qu'Aristote guide vos pas.

Un dernier sourire puis il attend que le prochain intervienne.

Ce fut au tour de Mike d'Andéol de se rapprocher :

Moi, Mike d'Andéol, Duc de Romorantin et Seigneur de Vrainville, promet fidélité, aide militaire et conseil au nouveau Duc d'Orléans, Lexhor d'Amahir.

Mon Duc, c'est avec honneur et fierté que je dépose aujourd'hui mon épée à vos pieds, en signe de mon dévouement absolu. Puisse Orléans grandir sous votre impulsion, et représenter dignement notre Roy dans tout le Royaume et par delà les frontières.

La cérémonie avançait à bon rythme et c'était maintenant Mike, arborant ses nouvelles couleurs, qui s'avançait maintenant pour faire ses hommages...
Lexhor sourit et hocha la tête.

Nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Mike d'Andéol, Duc de Romorantin et Seigneur de Vrainville.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.
Puissiez-vous nous aider à régner et faire d'Orléans un grand duché, solide et prospère, chemin que vous avez commencé à lui faire prendre durant votre règne.

Il sourit de nouveau...

Un carrosse, un attelage tout de blanc resplendissant, un retour en Orléans.

Les carillons tintèrent tout le voyage, les gens s’écartèrent bien vite sur son passage.

Les pavés claquent sous les sabots, les roues résonnent dans le chasteau.

Quand tout s’arrête, face à l’entrée, le calme qui suit, le silence qui s’impose fait presque frissonner.

Un garde se précipite, la porte s’ouvre, une robe bleue et jaune, couleurs de la royauté, couleurs de sa fidélité.

La Duchesse sort de son carrosse, le regard droit, un sourire aux lèvres. Elle n’a pas oublié le temps où tout cela était sous sa coupe, les heures passées dans ces salons pour offrir à l’Orléanais un avenir. Oui c’était il y a bien longtemps, et certains ont la mémoire courte, celle qui les arrange. Les choses ont bien changé, et cela la concerne bien peu désormais.

D’un pas calme et décidé elle se dirige vers la salle du trône, elle n’attend pas d’être annoncée pour entrer. D’un regard elle embrasse les nobles déjà présents sans laisser paraître la moindre émotion.

Elle se place au centre du salon et, avec un petit sourire narquois aux lèvres, récite d'une voix chantante, telle une enfant sa leçon :

Nous, Corouine de Sully des Ferrières,
vous reconnaissons comme
le représentant de notre souverain et
suzerain le roi Levan III de Normandie
en Orléanais et vous jurons, en conséquence,
fidélité, aide et service armé et conseil.

La cérémonie se déroulait tranquillement. Une nouvelle venue se fit soudain connaitre...Le Duc se doutait qu'elle pointerait son nez en salle du trône. C'était vraiment le seul endroit où l'on pouvait la voir faire une apparition...
Quand on est vénale...

Elle se planta au milieu de la salle du trône, ne regardant personne et récita son laïus aussi faussement qu'elle le pouvait. En plus d'être hypocrite, elle se moquait du monde...

Et bien...Une revenante! Cette salle est bien la seule du château où l'on peut vous voir...Vôtre vision de la Noblesse est des plus étrange. Toutes les qualités qu'elle nécessite vous ont semble t'il quitté il y a longtemps...

A quel titre vous présentez-vous ici? Et qui reconnaissez-vous? Un peu de rigueur serait appréciée...En plus de ne plus honorer votre serment vassalique depuis bien longtemps vous vous permettez de venir en ce lieu sans aucune humilité ni respect et de vous moquez du monde.

Je ne peux, en l'état, accepter vos hommages. Je vous demande donc de reformuler vos propos de façon claire et précise.

Lexhor se tût, excéder du comportement auquel il avait à faire...

Après le couronnement et le banquet la cérémonie d'hommage avait été ouverte, Bourguignon attendit un peu avant de s'y rendre pour voir si sa filleule allait le rejoindre pour l'occasion mais elle ne se présenta pas...
Le baron ne s'en occupa plus pour le moment, elle ferait sans doute son apparition dans la salle et viendrait le rejoindre assez vite du moins c'est ce qu'il pensait...

En entrant il salua les quelques nobles présents puis s'installa attendit le bon moment pour se présenter devant Lexhor, quand une occasion se présenta le Maréchal préféra se raviser apercevant du coin de l'oeil une soit disant baronne, baronne qui n'avait aucune raison de pouvoir prétendre au titre qu'elle portait et qui dans son attitude n'avait plus rien de noble, il se murmurait même dans les couloirs du chateau que cette ancienne Duchesse était devenue la honte de la noblesse d'Orléans de part ses actes en tant que maire d'Orléans...

Bourguignon se rassit à son entrée et regarda Lexhor un sourire aux lèvres lorsque se dernier lui répondit ...

Une récitation. Une réplique cinglante. Un sourire narquois qui se fige.

La Duchesse relève le visage et regarde le Duc dans les yeux. Force est de constater qu'elle l'a quelque peu exaspéré.

Elle prend le temps de quelques respirations pour laisser la colère retomber, pas la sienne, elle reste toujours parfaitement calme. Puis elle s'adresse à lui en ces termes :

Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, car tel est bien vostre nom et vostre titre, vous semblez surpris.
Surpris que nous ne prenions aucun plaisir à estre en ce lieu.
Surpris que nous ne souhaitions rester bien longtemps autour de personnes qui n'ont que du mépris pour nous.
Surpris que nous ayons une certaine aigreur à ce que revenant du monastère nous nous trouvions dépouillée de nos titres sans autre forme de procès.
Surpris de notre tristesse à voir nos écrits bafoués lors d'un procès sans aucun sens sous le prétexte fallacieux qu'ils ne vont pas dans le sens de ma famille par alliance.

Mais peut être un jour connaistrez vous vous aussi, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, cette grande lassitude de voir tout se déliter autour de vous, de voir les valeurs pour lesquelles vous vous estes battu foulées aux pieds. Et peut estre comme nous en ce jour renoncerez vous à vous battre contre des chimères. Peut estre serez vous résigner à laisser faire, car il y a un temps pour chaque chose, et que pour nous l'heure n'est plus au combat.

Corouine prend le temps de regarder l'assemblée autour d'elle. D'un léger sourire elle remercie le Duc de lui avoir offert cette tribune. Finalement elle est heureuse d'avoir fait le déplacement plutôt que d'envoyer une froide missive. Enfin elle reprend d'une voix assurée :

Sachez donc, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, que nous Corouine de Sully des Ferrières, Baronne de Sully, vous reconnaissons bien comme le représentant de notre souverain et suzerain le roi Levan III de Normandie en Orléanais et vous jurons en conséquence fidélité, aide et service armé et conseil.

En retard pour la cérémonie, en retard pour le banquet et maintenant en retard pour les allégeances. Ce duché lui faisait reprendre ses mauvaises habitudes !
Oh ! On l'excuserait certainement. Elle n'était qu'une femme après tout et bien seule ces derniers temps.
Instinctivement, elle effaça ses soucis et sa tristesse de son visage et fit son entrée dans la salle.
Gros froid... Ah voilà qu'elle débarquait au mauvais moment.
Son regard croisa celui de dame Corouine... Dame Corouine !!!! Icelieu !!!
Voilà qui expliquait ce grand silence.
La rouquine se faudila discrètement pour saluer ses amis Rhân et Sebbe.
C'était toujours une grande joie pour elle de les retrouver en orléanais. Que de bons souvenirs lui revenaient et un brin de nostalgie.

Désolée, je suis encore en retard... Que se passe-t-il au juste ?

Lexhor écouta attentivement Corouine, fronçant les sourcils. Même si elle avait sûrement des choses à dire, des choses sur le coeur, ce n'était pas le moment d'en parler. Bien sûr elle se sentait la victime...Mais pour Lexhor il n'y avait jamais de fumée sans feux.
Quoi qu'il en soit il décida de couper court à ces discutions qui n'auraient fait que trainer en longueur.

Dame Corouine, je ne doute pas que vous ayez beaucoup de choses à dire sur le sujet. Mais ce n'est pas le moment pour cela. Cette cérémonie mérite respect te tenue. Je suis disposé à vous écouter en celui après cette cérémonie ou à un autre moment qui vous conviendra mieux. Nous pourrons parler plus tranquillement.

Quoiqu'il en soit, vos hommages reformulés sont cette fois bien conformes.
Aussi, nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa très aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, accepte vos hommages, Corouine de Sully des Ferrières, Baronne de Sully.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.

Lexhor la salua d'un signe de tête.

Corouine écoute les paroles maintenant prononcées par le Duc d'Orléans.
Elle hoche la tête quand il évoque l'idée d'un entretien en teste à teste.
Elle ne peut qu'être ravie de voir qu'Orléans a choisi à sa teste une personne de conciliation.

Bien sûr sait elle parfaitement que ce n'était point le lieu pour faire esclandre. Mais l'occasion était trop belle et d'autres ne s'en privent point.

Aussi après que la formalité de l'allégeance est prononcée elle adresse un signe de teste au Duc et s'efface, décidée à le rencontrer dès qu'il aurait un moment.

Adela a écrit:: Désolée, je suis encore en retard... Que se passe-t-il au juste ?

Une cérémonie d'allégeance des plus normales en orléans...

Corouine ayant fait ses hommages, d'un signe de tête accompagné d'un sourire, Lexhor invita Adela à poursuivre la cérémonie en s'avançant à son tour.

En entendant le Duc accepter l'hommage de la veuve de son Frère, Alexandre faillit s'étouffer.

La comtesse présente pour porter allégeance au nom de son époux resta stoïque tout en gardant un oeil sur le chef de la famille Cheroy.

Son changement d'expression fit qu'elle posa sa main sur le bras de son neveu.

Sourire amusé, regard pétillant, elle se retint de rire.
Sebbe n’avait pas tout à fait tord, il survenait toujours un événement impromptu. C’était propre à ce duché.
D’un signe de tête le duc l’invita à présenter ses hommages, la rouquine s’avança. Au passage, elle lança un petit clin d’œil discret à Rhân qu’elle devait retrouver plus tard pour les baptêmes de ses enfants.
Avec l’agilité et la souplesse de la guerrière qu’elle avait toujours été, elle posa un genou à terre et baissa le regard sur le sol devant ses jupes.

Par la grâce d'Aristote, nous, Adela de Vaisneau dicte Adela de Lisieux, humble dame du pavillon Thoury en Orléanais, baronne d'Ittre, Vicomtesse de Fronsac, dame de l’Aitre-Collinet, nous vous reconnaissons, vous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléanais par la grâce des urnes, comme suzerain.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléanais, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes. Amen.

Elle attendit la gorge serrée que le duc lui réponde. Les serments étaient toujours de grands moments d’émotions pour elle. Un rappel des valeurs pour lesquelles elle s’était toujours battu et continuerait jusqu’à son dernier souffle.
Une étincelle brilla dans ses yeux.
Oui, jusqu’à son dernier souffle.

Adela s'avance et pose un genou à terre. La cérémonie pouvait continuer...Lexhor prend donc de nouveau la parole afin d'accepter l'hommage.

Nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Adela de Vaisneau dicte Adela de Lisieux, dame du pavillon Thoury en Orléanais.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.
Puissiez-vous par vos conseil et votre vision plus extérieure nous conseiller du mieux possible.

Avec un sourire aux lèvres, il ajouta tout bas...

Je ne suis pas directement Duc par la grâce des urnes comme le serait un Duc e Champagne ou d'Armagnac par exemple...Bien que je fut élu par les urnes comme Gouverneur.

Un dernier sourire et il la libère. Le suivant pouvait avancer.

Indifférent aux réactions diverses, le héraut se contentait de noter les personnes qui se présentaient devant le duc. Il n'y avait pas foule, même si un certain nombre de nobles étaient déja venu rendre hommage. Il devait en manquer encore une bonne moitié. mais la journée était loin d'être finie et on avait encore bien le temps.
L'arrivée de Corouine produisit quelques remous. Il est vrai qu'elle paraissait bien inhabituelle pour un certain nombre de personne présente, mais que la baronne soit venue en personne à Orléans marquait tout de même un attachement de l'ancienne duchesse d'Orléans à sa province.

C'est Adela, la dame du Pavillon de Thoury qui vint ensuite. Ancienne orléanaise aussi dont il deviendrait le parrain de la fille prochainement. Auprès du trône, le maréchal entendit également le court échange et ne put s'empêcher de rajouter son grain de sel.

Désigné par d'autres urnes que les autres ducs plutôt.

Bourguignon qui attendait de pouvoir faire son allégeance se présenta devant Lexhor lorsqu'Adela se retira, il posa un genou à terre puis prit la parole

Nous, Bourguignon de Sorel, Baron de Chécy et Seigneur de Saint Avit les Guespières vous reconnaissons Lexhor d'Amahir comme le légitime Duc d'Orléans et jurons au Roy à travers vous fidelité, aide, conseil et service armé.

Puis il attendit la réponse de son ami avant de pouvoir se relever et retourner dans le fond de la salle

C'était maintenant au tour de Bourguignon de faire ses hommages. Lexhor ne pu réprimer un sourire. Ils étaient amis depuis un moment et le Duc savait qu'il pourrait toujours compter sur lui. C'est avec émotion qu'il prit alors la parole.

Nous, Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans, représentant de sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, acceptons vos hommages, Bourguignon de Sorel, Baron de Chécy et Seigneur de Saint Avit les Guespières.

Ainsi, nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.
Puissiez-vous nous conseiller, nous soutenir et être là pour nous comme vous l'avez toujours été. Soyez encore et toujours le fer de lance de notre armée. Que dieu vous garde baron.

Les nobles défilaient peu à peu...Le prochain pouvait désormais s'avancer...

» entrevue avec le gouverneur lexhor